La Société des postes et de l’épargne du Congo (SOPECO) est plongée depuis plus de 6 mois dans une situation pour le moins exceptionnelle. L’entreprise a fait faillite. Le personnel, en grève, réclame le paiement d’au moins 43 mois d’arriérés de salaire. Le bureau de la directrice générale est barricadé. Son départ pour «mauvaise gestion» est exigé par les travailleurs. Dans la cour de la société, le sit-in est permanent. Des moustiquaires y sont installés, des palmes accrochées aux portes et le long du mur, signe de la mort de l’entreprise. Cette situation semble ne pas interpeler les pouvoirs publics. Elles sont comme indifférentes. Aucune mesure exceptionnelle n’est prise pour éviter la disparition, sinon récupérer encore ce qui peut l’être du principal opérateur du pays en matière de poste. Les agents de la SOPECO se sentent abandonnés. La plupart des réactions revêtent un caractère d’indignation et de colère jusque-là contenue. Tout un chacun se veut être le porte-voix de la SOPECO. «Il n’est pas concevable de laisser le terrain à de nouveaux acteurs dont ce n’est pas l’activité principale et pire encore, d’en être des agents commissionnaires (c’est le cas des transferts), quelle hérésie!», a bougonné un homme scandalisé par le spectacle de gens adultes faisant le sit-in dans la cour de cette société.
Requiem pour la SOPECO?
Brazzaville
nuageux
33.5
°
C
33.5
°
33.5
°
42 %
1kmh
83 %
sam
33
°
dim
34
°
lun
31
°
mar
28
°
mer
34
°