La vie est dure, voire très dure pour la majorité des ménages qui vivent dans la capitale congolaise. Que ce soit pour la popote ou pour le transport, voire l’habillement, beaucoup ont revu les choses à la baisse, pour pouvoir joindre les deux bouts. Certains l’ont dit dans un micro-trottoir réalisé par une chaîne de télévision privée. Dès le milieu du mois, on entend les Brazzavillois, fonctionnaires ou pas, se plaindre : «Sassou n’a pas encore payé. On attend que Sassou paye». Le salaire perçu en début de mois ne sert qu’à éponger les nombreuses dettes. Et après, une fois que tout est réglé, les poches sont à nouveau vides. C’est un véritable cercle vicieux. Le niveau des salaires est si bas qu’il ne correspond pas au coût de la vie.