Lors de l’inauguration du complexe scolaire La Liberté à Talangaï, le Président Denis Sassou-Nguesso a été interrogé par les journalistes sur la légitimité des actions de la Direction Générale de la Sécurité Présidentielle (DGSP), souvent critiquées par les défenseurs des droits de l’homme, visant à traquer les «Bébés noirs» et les «Kulunas».
Le Président de la République a souligné que la DGSP a joué un rôle dans les opérations dans le Pool avec succès. «Elle agit dans son cadre de compétence», a-t-il affirmé, en précisant que le commandant en chef a le pouvoir de désigner une unité pour mener des opérations spéciales.
Pour le Chef de l’État, cette action ne sera pas éphémère. Il a réitéré son engagement envers la paix. «Depuis la proclamation de la République, jusqu’aux événements tragiques de 1997, 1998 et 1999, le pays n’a pas réellement connu la paix. À partir de 2000, nous avons décidé que les Congolais doivent vivre et travailler en paix. Nous ne pouvons pas permettre qu’une telle situation se développe dans nos villes ou à l’intérieur du pays. Cela est inacceptable», a-t-il déclaré.
Denis Sassou-Nguesso a justifié l’intervention de la DGSP: «J’ai constaté que l’opération stagnait avec les autres forces de sécurité, j’ai donc ordonné l’intervention de la sécurité présidentielle, comme je l’avais fait lors des opérations dans le Pool. D’autres forces seront également mobilisées. Le ministre de l’Intérieur a reçu des instructions à ce sujet. Nous ne pouvons pas laisser cette situation s’installer. L’ensemble des forces publiques veillera à ce que la paix règne dans tout le pays».
Pour preuve, «les populations ressentent déjà les bénéfices de cette opération. Cela sera le cas partout. Nous agirons principalement à Brazzaville et à Pointe-Noire. Lorsque ces malfrats sont traqués par les forces de l’ordre dans les villes, ils se déplacent ailleurs. Nous les poursuivrons dans les autres villes. Vous le constaterez», a-t-il promis.
Cyr Armel YABBAT-NGO







