Prélude à la 14e réunion du comité de contrôle des navires par l’Etat du port du «Mémorandum d’Abuja», ou «Mou d’Abuja» qui se tient ce 13 septembre 2024, à Brazzaville, les experts des pays membres se sont réunis du 10 au 12 septembre, à Kintélé, au nord de Brazzaville pour préparer les documents relatifs aux travaux du comité ministériel. La fin des travaux des experts sera couplée à la célébration du quart de siècle du ‘’Mou d’Abuja’’.
Les travaux ont été ouverts par Honoré Sayi, ministre des Transports, de l’aviation civile et de la marine marchande.
Le Mou d’Abuja est un document juridique en vertu duquel les pays de la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre ont convenu d’élaborer et de mettre en œuvre un mécanisme commun pour les activités respectives de contrôle par l’État du port. C’est un accord entre différentes administrations maritimes des deux sous-régions africaines.
Il a été signé à Abuja, au Nigeria, sous la supervision de l’Organisation maritime internationale (OMI), le 22 octobre 1999, par 16 États africains: le Bénin, le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire, le Gabon, la Gambie, le Ghana, la Guinée, le Liberia, la Mauritanie, la Namibie, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Léone, l’Afrique du Sud, le Togo et le Congo, pays hôte de la 14e session du comité. Il compte aujourd’hui 22 pays de la côte atlantique.
L’objectif du Mémorandum d’Abuja est d’harmoniser les procédures et les pratiques de contrôle par l’État du port de tous les pays de la région, afin d’éliminer les opérations de transport maritime non conformes aux normes dans la région et d’assurer ainsi la sécurité et la sûreté maritimes, la protection de l’environnement marin contre la pollution et l’amélioration des conditions de travail et de vie de l’équipage des navires.
Le Congo y a adhéré, deux ans après sa mise en place, le 11 novembre 2001. Le Mou d’Abuja est l’un des dix régimes régionaux de contrôle des navires par l’État.
Esperancia MBOSSA OKANDZE