Après la cérémonie d’imposition du pallium l’ayant institué archevêque de Pointe-Noire dimanche 23 août 2020, Mgr Miguel Angel Olaverri, le nouvel archevêque, s’est exprimé dans le cadre de la rubrique «Ils ont dit …». Nous publions ci-après ses propos suivis de ceux de l’abbé Alain Loemba Makosso, vicaire général du lieu.
«Il n’y a pas grand-chose qui change, sinon il y a une plus grande responsabilité au niveau de la coordination, de la collaboration entre nos diocèses qui doit se traduire aussi par un meilleur esprit de communion qui favorise justement de bonnes relations avec les évêques, et qu’on puisse continuer un travail qui a été commencé. Et aussi des projets qu’on peut faire ensemble: un hôpital régional qui concerne tout l’archidiocèse pour le bien des populations. Le pallium est le signe de communion avec le Pape. Anciennement, ce n’est que le pape qui le portait. A un moment, le pape avait voulu partager ce pallium avec les archevêques. Ce signe de communion doit se traduire aussi par l’effort des laïcs, des prêtres, par un effort de réconciliation, savoir pardonner, aller de l’avant. Le mot, ça serait d’exprimer la joie de cette journée, la joie de quatre jours que nous venons de vivre ici dans l’archidiocèse de Pointe-Noire. Après la messe chrismale, hier nous avons quand même eu la joie d’ordonner deux prêtres religieux. La joie est là, de voir le peuple de Dieu participer massivement, plus que ce qu’on attendait.»

Il a dit …
Abbé Alain Loemba Makosso, vicaire général de Pointe-Noire: «Je m’incline devant la pastorale d’ensemble menée par les évêques de la Province du Sud-Ouest (PESO). J’ai cité Mgr Daniel Mizonzo, évêque de Nkayi, Mgr Bienvenu Manamika Bafouakouahou, alors évêque de Dolisie et Mgr Miguel Angel Olaverri, alors évêque de Pointe-Noire. Nous récoltons aujourd’hui et maintenant les fruits de leur hardiesse. Leurs multiples rencontres à Pointe-Noire, Dolisie et Loudima se sont révélées fécondes. Nous étions souvent réconfortés d’entendre notre évêque dire : «Laissez-moi d’abord consulter mes frères Daniel et Bienvenu.» Souvenez-vous des journées interdiocésaines organisées par la PESO à Pointe-Noire. Ce grand rassemblement de plus de 500 jeunes de Nkayi, Dolisie et Pointe-Noire, en présence de nos trois évêques. Ce fut un haut lieu de partage et de communion. Il n’y a pas longtemps le 15 août dernier en la solennité de l’Assomption de la Vierge Marie et des 60 ans de l’indépendance de notre pays, nous avons été heureux de participer aux ordinations presbytérales de Dolisie en présence des trois évêques de la PESO, leurs vicaires généraux et leurs clergés. Quelle éloquence communionelle et pastorale? Je dis et je signe: la PESO se présente comme la nouvelle formule de l’ancien diocèse de Pointe-Noire rassemblant les régions du Kouilou, du Niari, de la Bouenza, et de la Lékoumou que Mgr Godefroy Emile Mpwaty «Ta God» se faisait le bonheur de sillonner, parlant yombé avec les yombé, kuni avec les kunis, bembé avec le bembé. Ce vaillant pasteur charrié sur son passage tous les jeunes garçons pour la plupart devenus prêtres, j’en suis d’ailleurs parmi les dizaines. Dieu a besoin de chacun de nous pour l’édification de son œuvre.»

Propos transcrits par
Gislain Wilfrid BOUMBA