Reconduit à la tête du ministère de la Culture et des arts au récent remaniement de l’équipe gouvernementale, le ministre Dieudonné Moyongo a présidé lundi 17 mai dernier à Brazzaville, le Comité scientifique en charge de l’inscription de la Rumba des deux Congo sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité dont la candidature sera examinée du 15 au 19 décembre prochain, lors de la réunion de l’UNESCO au Sri Lanka. C’était en présence de Joachim Emmanuel Goma Thethet, président du Comité scientifique.

Après avoir félicité le ministre pour sa reconduction à la tête du département de la Culture et des arts, le comité s’est réjoui de la confiance renouvelée au ministre Moyongo qui «a la maîtrise de ce dossier», «depuis 2020 conduit, avec dextérité ce dossier», selon le président du Comité scientifique qui a indiqué qu’il est juste question de temps, mais «la Rumba congolaise s’achemine sûrement vers son inscription sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité».
La rencontre avait pour objectif d’examiner ce qui a été fait dans le processus de cette inscription, et ce qui reste à faire. Il reste à promouvoir la visibilité d’un certain nombre d’activités relatives à cette candidature. Pour cela, un colloque international sur la Rumba sera organisé sous peu. C’est un colloque qui sera organisé conjointement avec les responsables de RDC qui avaient déjà tenu un colloque l’an dernier à Kinshasa, mais «un colloque technique qui avait pour objectif de dégager tous les éléments nécessaires pour l’inscription de la Rumba sur la liste de l’UNESCO», explique Joachim Emmanuel Goma Thethet. Celui qui se tiendra à Brazzaville, planchera sur les données historiques, les fondements de la Rumba, les problèmes de son extension de par le monde, et ses perspectives-.

Gaule D’AMBERT