Au Congo, cet anniversaire a fait l’objet d’une manifestation organisée dans l’auditorium du ministère des Affaires étrangères, le 25 octobre 2021. La manifestation a été co-organisée par la coordination du système des Nations Unies au Congo et le Gouvernement. Les messages ont été lus par Chris Mburu, coordonnateur résident du système des Nations Unies, et Jean Claude Gakosso, ministre des Affaire, étrangères, de la francophonie et des Congolais de l’étranger.
La Charte du 24 octobre 1945 s’articule autour des valeurs de paix, de développement, des droits humains et de solidarité.
«Reconstruire en mieux ensemble»: c’est le thème retenu pour cette commémoration. Instaurée par les Nations Unies en 1971, cette journée est célébrée pour permettre aux Gouvernements et aux peuples des pays membres de réaffirmer leur foi dans les buts et les principes de la Charte de l’ONU.
Lisant le message du secrétaire général des Nations Unies, Chris Mburu a rappelé que cette journée relève d’une importance capitale tant pour le système des Nations Unies que pour la République du Congo, au regard de la crise sanitaire entraînant des grands bouleversements socioéconomiques et géographiques importants.
Pour lui, les défis pour lesquels le secrétaire général de l’ONU, «nous invite à agir ensemble trouvent leur reflet dans le contexte de la République du Congo».
Il a rassuré que le système des Nations Unies s’est toujours montré disponible à accompagner toute initiative visant à accélérer le processus de développement du Congo. «C’est ainsi que pour aider le Gouvernement congolais à surmonter cette crise et à réaliser son légitime ambition, l’équipe pays du système des Nations Unies s’attèle à supporter l’élaboration du nouveau plan national de développement, couvrant la période 2022-2026».
Jean Claude Gakosso a, au nom du Gouvernement, reconnu la place de l’ONU dans le monde. «La République du Congo est persuadée que l’Organisation des Nations Unies demeure le cadre de concertation par excellence pour la recherche des solutions aux multiples problèmes auxquels le monde est en permanence confronté. Notre grand souhait est que notre organisation commune prenne le courage d’achever sa propre mue et devienne plus démocratique, plus transparente, plus équitable et soit, enfin, le reflet fidèle de la formidable diversité de notre monde».
Il a réaffirmé l’attachement du Gouvernement congolais à la position commune africaine sur la réforme du Conseil de sécurité des Nations Unies, telle que formulée dans le Consensus d’Ezuwini et reflétée dans la déclaration de Syrte, afin de mieux répondre aux préoccupations de l’Afrique.
Une séance portes ouvertes a couronné cette cérémonie pour une bonne connaissance des activités des Agences des Nations Unies au Congo.

Philippe BANZ