Raymond Ibata, seul candidat à sa propre succession, a été reconduit, samedi 11 décembre dernier, à la tête de la Fédération des Fédérations, lors de l’assemblée générale élective du CNOSC (Comité national olympique et sportif congolais) couplée à l’assemblée ordinaire le même jour. Pour un énième mandat de quatre ans, avec plusieurs défis en vue côtés chantiers et structures de préparation des athlètes.
Pour la redistribution des autres postes au sein du comité exécutif, la bataille n’a été houleuse qu’à la quatrième vice-présidence et à la trésorerie générale où deux candidats étaient en lice à chacun de ces postes.
Le CNOSC a mis du temps pour se renouveler. Cette assemblée générale devait se tenir à la fin de l’Olympiade écoulée ainsi que le veut la charte olympique. Mais la pandémie de COVID-19 et le report des JO de Tokyo en ont décidé autrement. Pas seulement au Congo, mais presque partout dans le monde.
Un an de retard! Ceux qui s’en inquiètent ont raison. Le temps où l’on disait qu’on allait aux Jeux olympiques, «l’important, c’est de participer» est révolu. Or, le président Raymond Ibata s’est fixé pour objectif de glaner, comme d’autres CNO (Comités nationaux olympiques), des médailles aux Jeux qui suivront ceux de Paris en 2024, donc ceux de Los Angeles en 2028. C’est une gageure. Car, pour obtenir des résultats, il faut: des moyens, des cadres compétents, des athlètes et mettre en œuvre une préparation scientifique à long terme. C’est pourquoi, pour le mandant qui vient de commencer, les perspectives sont, a-t-il déclaré, «la création de l’espace de l’internement des athlètes sur le site dit terrain Nkéoua», propriété du CNOSC situé à Bacongo; la mise en place et en œuvre du «plan stratégique qui devrait conduire au moins un athlète congolais au podium des Jeux de Los Angeles 2028» ; les stages de renforcement des capacités «des dirigeants des ligues dans tous les départements».
En partenariat avec le ministère en charge des sports, Raymond Ibata entend mettre en exergue l’adoption de la loi portant code du sport.
Enfin, avec le CIO (Comité international olympique), la perspective est la création d’un «Centre de perfectionnement olympique à Kintélé en vue d’accueillir des athlètes africains en quête de temps d’entraînement». Toujours dans son humble rôle de berceau du sport africain, Brazzaville pourrait accueillir, toujours à Kintélé, le siège de la zone 4 de l’ACNOA Afrique centrale.

G.-S.M.

Comité exécutif renouvelé. Président: Raymond Ibata. 1er vice-président: André Blaise Bollé. 2e vice-président: Pascal Akouala Goelot. 3e vice-présidente: Mahoungou, née Françoise Tsathy. 4e vice-présidente: Micheline Okemba. Secrétaire général: Jean-Paul Ngaloua. Trésorier général: Hilaire Ntoualani Ngouari.