La DGSP a reçu le soutien des deux chambres du Parlement, qui ont salué son opération de traque des bandits armés. Mais le président du Sénat et son collègue de l’Assemblée nationale sont loin d’avoir fait baisser la pression des organisations des droits de l’homme. Au cours d’une rencontre avec les membres de la Commission des affaires juridiques et administratives du sénat, vendredi 17 octobre 2025, le CAD a exprimé sa «profonde indignation face à la banalisation de la violence d’Etat et face à l’indifférence institutionnelle observée face aux exécutions sommaires massives, à la destruction des habitations et à la détresse des familles sans abri», lit-on dans le communiqué publié par cette organisation. Le CAD a également réitéré «la nécessité de voir les responsables de la DGSP et leurs éléments sur le terrain répondre de leurs actes devant la justice, conformément aux principes de l’Etat de droit et aux engagements internationaux du Congo en matière de droits humains».

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