Jeudi 3 février 2022 en la Basilique Sainte Anne du Congo, l’aumônerie et le bureau diocésain de la confrérie Sainte Rita de Brazzaville ont ouverts les exercices spirituels des quinze jeudis de Sainte Rita. C’était au cours d’une célébration eucharistique présidée par l’abbé Brice Bikouta, aumônier diocésain, entouré de quelques prêtres, dont l’abbé Bertholin Bahoumina, curé de la paroisse Saint Esprit de Moungali. Dans une animation liturgique de la chorale diocésaine. Pendant quatre mois et demi, soit 105 jours, les dévots de Sainte Rita seront en prière intense, comme cela est de coutume chaque année, allant de la période de février à mai, dont la clôture interviendra le 22 mai, en la solennité de la fête patronale de Sainte Rita.

Les dévots de Sainte Rita pendant la messe
Les dévots de Sainte Rita pendant la messe

Dans son homélie, l’abbé Brice Bikouta a exhorté les membres des confréries paroissiales à mettre tout en commun, c’est-à-dire vivre en communauté, avoir une vie de prière d’ensemble et l’esprit de partage, comme cela est recommandé par Mgr l’archevêque qui souhaite que tout soit mis en commun «mettre tout en commun», ceci pour éviter les divisions et le sectarisme.
Au début de son homélie, l’abbé Bikouta a rendu un hommage à Mme Clémentine Bossolo, présidente de la confrérie Sainte Rita de la Basilique Sainte Anne, décédée il y a quelques jours à Brazzaville. «Pendant cette période des quinze jeudis et non des quinze mardis comme cela se passe dans certaines confréries, chaque membre est tenu de rehausser le niveau spirituel de la confrérie Sainte Rita de Brazzaville terni depuis de longues années. La confrérie devra retrouver ses lettres de noblesse d’antan ou régnait l’esprit de prière et de partage. La confrérie Sainte Rita ne rayonne plus dans l’archidiocèse de Brazzaville comme les années passées. Certes, COVID-19 oblige, cette crise sanitaire de coronavirus qui met à mal les activités de la confrérie. Mais le plus important, c’est de revenir à Dieu et de faire sa volonté afin d’éradiquer cette pandémie aux conséquences néfastes», a-t-il dit.

Pascal BIOZI KIMINOU