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PARLEMENT : L’état d’urgence sanitaire prorogé pour la cinquième fois

PARLEMENT : L’état d’urgence sanitaire prorogé pour la cinquième fois

Face à la progression de la pandémie du COVID-19, les deux chambres du Parlement ont procédé le 8 juillet dernier à la prorogation, pour la cinquième fois, de l’état d’urgence sanitaire en République du Congo, pour une période de vingt jours supplémentaires, conformément à la Constitution. Cette prorogation intervient après avis du Comité des experts et au terme de l’évolution des mesures prises par le Gouvernement. Il a été constaté que le COVID-19 continuait de se répandre dans le pays.
Pour cela, une nouvelle prorogation de l’état d’urgence sanitaire en vigueur et qui arrivait à terme le 9 juillet 2020, a été jugée indispensable.
La crise est loin d’être totalement éradiquée dans le pays. Pour continuer à lutter contre cette pandémie, le chef de l’Etat a sollicité du Parlement l’autorisation de proroger pour la cinquième fois l’état d’urgence de vingt jours, déclaré le 31 mars dernier.
Cette décision a été prise en Conseil des ministres du 6 juillet. Au cours de cette réunion ; le chef de l’Etat a déploré un certain relâchement dans le respect des gestes barrières. Il a invité chacune et chacun des Congolaises et Congolais à adopter une attitude suffisamment responsable, afin d’éviter une propagation incontrôlée de la pandémie dans le pays. «En vue de permettre au Gouvernement de poursuivre l’exécution des mesures prises pour faire face à cette pandémie, il est indispensable de proroger de nouveau l’état d’urgence actuellement en vigueur», précise le compte rendu du Conseil des ministres.
Le Chef de l’Etat a indiqué aux membres du Conseil des ministres que les indications épidémiologiques, traduisant une augmentation de cas positifs, peuvent s’expliquer par la montée, selon lui, en puissance des tests à grande échelle.
C’est avec une facilité déconcertante que les deux chambres du Parlement ont adopté sans débats et dans un laps de temps rapide ce projet qui va conduire le Gouvernement, par l’entremise du Premier ministre Clément Mouamba a dévoilé le troisième palier du déconfinement progressif édicté par l’évolution de la pandémie et ses conséquences économiques et sociales.
Demeurent en vigueur: la fermeture de toutes les frontières, sauf pour les navires, les vols cargos et autres transports de marchandises vers le Congo ou au départ du pays; la quarantaine et le test virologique (RT-PCR) obligatoire pour les passagers entrant sur le territoire national; le régime de fonctionnement actuel des marchés domaniaux; la fermeture, à l’exception des classes d’examen, des crèches, des établissements préscolaires, scolaires, des centres d’alphabétisation, des collèges, des lycées et des universités, publics et privés; la fermeture des résidences universitaires et des internats; la fermeture des bars dancings, boîtes de nuit et autres établissements clos de danse; l’interdiction des rencontres de sports collectifs et des spectacles; la limitation à 50 personnes maximum, participant à toute activité collective, à condition de respecter strictement toutes les mesures barrières; la célébration, dans l’intimité, de tous les événements familiaux, dans le respect de toutes les mesures de prévention; l’exercice des contrôles sanitaires et des contrôles de la Force publique à l’entrée et à la sortie de toutes les sorties; les mesures régissant le transport urbain.
Le Gouvernement avait promis de rétablir le confinement dans une localité ou sur l’ensemble du territoire national s’il était constaté une flambée de l’épidémie dans une ville ou dans plusieurs localités du pays en même temps. Or, les cas des personnes atteintes du COVID-19 ne font qu’augmenter et la population s’interroge.

Cyr Armel
YABBAT-NGO

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A propos de l'auteur

Editorial

Le pays change, nous aussi

Même quand l’Histoire avance, il nous arrive de ne pas toujours en distinguer les séquences. Nous sommes entrés dans ce mois des douleurs où il nous arrive souvent de pleurer séparément, parfois en union, deux morts illustres de notre Panthéon national. Il y a 46 ans en effet, le Président Marien Ngouabi et le Cardinal Emile Biayenda étaient assassinés à quatre jours d’intervalle l’un de l’autre.

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