C’est l’une des figures et pionnière de la scholas populaire de la paroisse Saint Jean-Baptiste de Talangaï, appelée affectueusement «Mâ Zouani» qui a tiré sa révérence le 21 septembre dernier à l’hôpital de base de Makélékélé, dans le premier arrondissement de Brazzaville. Elle avait 97 ans, puisque née vers 1927.
Avant d’être portée en terre le mardi 8 octobre 2024, elle a reçu les hommages de la communauté paroissiale et de la chrétienté de Brazzaville à travers la messe de suffrage célébrée dans sa paroisse d’origine. L’eucharistie a été présidée par Mgr Bienvenu Manamika Bafouakouahou, archevêque métropolitain de Brazzaville, entouré de Mgr Urbain Ngassongo, évêque de Gamboma, ainsi que de nombreux prêtres, parmi lesquels les abbés Vincent Massengo, vicaire général; Christel Barthel Ganao, recteur du grand Séminaire; Norbert Bouka Ossangué, curé de la paroisse et grâce Mienanzambi, vicaire à la paroisse Saint Paul de Madibou et petit-fils de l’illustre disparue. La tristesse et les regrets se lisaient sur le visage de ses nombreux petits et arrières petits-fils. C’est elle qui fut la mère biologique de Guillaume Ndoko Bissoulou, l’un des premiers catéchistes et membre co-fondateur de la confrérie Sainte Rita de la paroisse Saint Jean-Baptiste de Talangaï, ainsi que de la sœur Adolphine Louloundadio de la société des Oblates apostoliques de Notre-Dame de Lourdes.
Avant la prière du dernier adieu, Mgr Urbain Ngassongo, fils de cette paroisse, qui a connu l’illustre disparue, a indiqué que c’était une femme battante qui a élevé ses enfants grâce au travail de la terre à la ceinture maraîchère de Talangaï. Elle fut la porte étendard de Dila sambila (scholas populaire) aux côtés des autres paroissiens.
Jeanne Miayenda repose désormais au cimetière privé Bouka, à Kintelé.
P.B.K.