Auteur de plusieurs ouvrages multigenres, monsieur l’abbé Aubin Banzouzi est l’un des ecclésiastiques qui osent de temps en temps s’incruster dans le monde intellectuel et profane, au-delà de la sacristie, pour nous illuminer à travers une clairière des mots qui éclairent l’âme de tout bambin poétique comme moi.

«Perfusion poétique en souvenir d’Obama», recueil atypique d’une écriture majeure, c’est comme une cheminée qui élague l’émoi quand l’âme sommeille dans les girons de l’hibernation.
A travers la plume et la personne de notre jeune clerc, j’ai découvert un barde épris d’extrême humanisme. J’ai découvert les chemins de la poésie au fond d’une cadence qui n’aura plus de fin dans le tambour de mon âme en fête. J’ai découvert une chanson qui célèbre l’excellence et la grandeur d’un homme qui à lui seul représente un versant d’histoire étouffée.
C’est à la fois un régal et une bénédiction de dire un mot sur ce court texte qui au fond est un grand texte, un texte aux idées denses, profondes et longues comme les eaux du fleuve Congo, un texte macro-historique au cœur d’un monde qui peine à se rallier au cri fraternisant des peuples. Cri lancé sans cesse par les récipiendaires du prix Nobel de la Paix, en l’occurrence la grande figure paradigmatique qu’est Barack Obama, l’ex-président afro-américain.
Ce livre est un brin de lumière sur cette sombre forêt de la vie où l’ombre à chaque fois bouffe la lueur. C’est une leçon entière de poésie dite au clairon du jour avec les mots faciles et émouvant. Ce livre célèbre un grand homme, un homme-symbole qui évoque l’aboutissement du Rêve de Martin Luther King dans une Amérique qui ne s’est pas encore exorcisée de ses vieux démons, en témoigne le drame Georges Floyd. C’est ainsi que l’auteur écrit:
«Ces murmures du bréviaire panoramique aux heures exquises /
Secouent déjà les ressorts de ton ascension, /
A l’appel du silence pour rejoindre la lumière /
Au sommet des oliviers par les complaintes célestes», à travers cet extrait, on est presque au plus haut point culminant de l’exquise poétique.
Cet ouvrage est un coup de pied à la médiocrité de nos vies et un appel à la prise de conscience de l’homme face à l’indicible :
«Stop les flots de mots qui ne pansent les blessures du temps ;/
Les maillons de sacrifices seuls franchissent la voûte civilisatrice.»
En principe, des hommes civilisés ne devaient plus commettre de crimes. Cela va de tous les pays et continents, aucune race exemptée.
«Perfusion poétique en souvenir d’Obama», publié le 13 novembre 2022 aux éditions Stellamaris en France, est un périple de textes écrits comme des îlots mais, dans une langue purement poétique.
Les mots agencés dans ce texte attisent l’envie de devenir poète même quand la muse navigue à contre-courant de vos aspirations. C’est un livre d’une beauté exquise.
Une muse a donc visité le creux de ma vie au terme de la lecture de ce texte. Merci monsieur l’abbé Aubin, poète, pédagogue et chevalier de la plume au service de l’édification d’une Humanité indivisible et fraternelle, comme le veulent si chèrement le Souverain Pontife et tous les amoureux de Dieu.

Gaëtan Ngoua,
Poète et libre penseur.