Une nouvelle vague de jeunes diplômés a été formée en procédures de passation des marchés publics au cours d’un atelier organisé du 25 au 28 mars 2025 par le ministère de l’Economie, du plan et de l’intégration régionale, via le Programme Accélérer la gouvernance institutionnelle et les réformes pour un fonctionnement durable des services (PAGIR).
Cette formation, financée par la Banque mondiale et organisée en collaboration avec l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) et la direction générale de contrôle des marchés publics (DGCMP), avait pour ambition d’accroître les effectifs des spécialistes qualifiés en passation des marchés publics sur le marché de l’emploi. Dotés des procédures de passation de marchés, les bénéficiaires pourront intégrer les unités de gestion des projets financés par la Banque mondiale.

Les organisateurs et les participants à la fin de la cérémonie d’ouverture

Courant 2024, l’ARMP et la DGCMP avaient déjà initié un programme de stage au profit de ces jeunes diplômés. La formation a été axée, essentiellement, sur le cadre réglementaire et institutionnel des marchés publics; la planification des marchés publics; le montage des appels d’offres et l’ouverture des plis; et l’évaluation des offres. Elle a permis aux futurs spécialistes de distinguer les différents textes qui régissent les marchés publics et l’intérêt de la planification des marchés publics, d’appréhender la préparation du dossier type d’appel d’offres pour les marchés de fournitures et de distinguer les étapes se rapportant aux séances d’ouverture publique des plis.
Antoissi Said Ali, chargé des opérations à la représentation de la Banque mondiale au Congo, a rappelé l’importance de cette formation: «La réforme du système de passation de marchés publics fait face à des défis, notamment la disponibilité des spécialistes qualifiés. Pour pallier ces obstacles, la Banque mondiale en collaboration avec l’ARMP et la DGCMP a lancé ce programme de formation».
«La réforme du système des marchés publics introduite avec l’adoption du code des marchés publics en 2009 et ses textes d’application se heurtent encore à de nombreuses pesanteurs», a affirmé, pour sa part, Sylvain Lekaka, directeur de cabinet du ministre en charge de l’Economie et du plan. «C’est pourquoi des projets financés par des partenaires techniques et financiers éprouvent parfois des difficultés à recruter des spécialistes en la matière», a-t-il affirmé. Il a attiré l’attention des nouveaux spécialistes pour que «les processus de passation des marchés soient crédibles».
«Nous prenons l’engagement de bien appliquer les notions apprises, en intégrant un secteur vital, la commande publique. Nous aspirons à ce que cette expérience se traduise par une professionnalisation continue et durable pour tous. Nous sommes prêts à relever ce défi», a rassuré Mme Daniela Jessica Biniakounou Nteholéla, au nom de la première cohorte en passation de marchés publics.

Philippe BANZ

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