Le planting des essences d’acacias a été réalisé, sur une superficie d’un hectare de la réserve forestière de la Patte-d’Oie, à Brazzaville. Cette opération vise à préserver cette forêt contre l’épreuve des activités humaines.
Conduite par la ministre de l’Economie forestière, Rosalie Matondo, cette activité s’inscrit dans le cadre de la célébration de la douzième édition de la Journée internationale des forêts. Faisant partie du domaine forestier national et des aires protégées du Congo, la réserve de la Patte-d’Oie est l’un des sites de reboisement retenus cette année par les pouvoirs publics. L’espèce d’acacia choisie a été plantée sur une parcelle à un écartement de 2x2m, pour une densité de 2000 plants à l’hectare. Selon le conseiller à l’afforestation, reboisement, agroforesterie et restauration des paysages, Gaston Maloundama, des mesures ont été prises pour protéger le périmètre. «L’espèce que nous allons planter est une légumineuse, c’est l’acacia auriculoformis. Il y a certains travaux préliminaires qu’on a eu à réaliser sur le terrain, parmi lesquels le sarclage, le quadrillage, le piquetage et le labourage autour du site. Nous n’avons pas fait un sarclage en plein pour éviter que cette partie soit dévastée par des personnes insensibles», a-t-il affirmé.
Créée au début des années 1950, la forêt de la Patte d’Oie constitue le poumon vert de Brazzaville. Malheureusement, elle fait l’objet de plusieurs actes inciviques. Certains habitants y mettent le feu pour se procurer du charbon de bois. Son parc zoologique, a servi de centre de transit de nombreuses espèces animales sauvages de l’Afrique équatoriale française. Le directeur général de l’Economie forestière, Joseph Moumbouilou, a indiqué: «Nous lançons un appel à l’endroit des riverains de la Patte d’Oie, afin qu’ils contribuent à la préservation, la protection de cette réserve forestière utile pour tout le monde.»
Jordelin MAMBOUNDI
(Stagiaire)