Le Projet de développement des compétences pour l’employabilité (PDCE) financé par la Banque mondiale, a validé le 4 avril 2023 à Brazzaville, 783 plans d’affaires des jeunes formés par le projet pour un coût global de 1. 143 109 864 FCFA, en vue du financement de leurs activités à travers le Fonds compétitif institué dans le cadre de la mise en œuvre du financement additionnel. C’était au cours du Comité de délibération conduit par son président Paul Sony-Benga, directeur de cabinet du ministre de l’Enseignement technique et professionnel, assisté d’Auxence Okombi, coordonnateur du PDCE.

Les opérations d’appel à candidatures menées à Brazzaville et à Pointe-Noire ont recueilli 1248 dossiers de candidatures. A l’issue de l’évaluation indépendante réalisée par une assistance technique, 783 plans d’affaires ont été sélectionnés dont 666 présentés en individualité et 116 en groupe. La part des plans d’affaires portés par des femmes est de 335 plans, soit 46%.
Les domaines concernés sont, entre autres, l’agropastoral et l’agroalimentaire, la coiffure esthétique, la couture et la broderie, la pâtisserie, l’infographie, la restauration, les métiers de l’industrie, la mécanique, la chaudronnerie, la tôlerie et le bâtiment (maçonnerie, froid et climatisation, électricité, menuiserie).
Paul Sony-Benga a indiqué que le comité mis en place par note de service ministériel, avait pour rôle de valider les plans d’affaires sélectionnés par l’assistance technique 2, conformément aux critères de sélection portant sur la qualité du projet, la viabilité, la soutenabilité, la conformité environnementale, l’impact économique et social.
Il a invité l’unité de coordination du projet à tout mettre en œuvre pour réaliser l’acquisition des équipements dévolus aux jeunes lauréats dans un délai raisonnable, d’une part, et de prendre toutes les dispositions pour asseoir un dispositif de suivi-accompagnement post projet à travers les structures publiques investies de ce mandat, d’autre part.
Le coordonnateur du PDCE a signalé que les données de l’enquête finale de la cohorte 2 réalisée par le Cabinet GIL de la Banque mondiale avaient montré que 68% des jeunes formés désirent s’installer à leur propre compte en auto-emploi. C’est dans ce contexte que le financement additionnel a intégré la dimension Fonds compétitif pour accompagner les jeunes formés par le PDCE et porteurs des micro-projets.
Devant cette évidence et tenant compte du document d’évaluation du projet (PAD), 100 plans d’affaires vont être financés dans la perspective de créer plus de 125 emplois directs.
Le financement, a poursuivi Auxence Okombi, se fera en deux phases: la première phase sera consacrée à la mise à disposition des équipements aux bénéficiaires après leur livraison par les fournisseurs. La deuxième phase sera consacrée au déblocage des fonds de roulement par les établissements de microfinance, afin de susciter l’esprit de bancarisation des jeunes. Les jeunes financés bénéficieront d’un suivi/appuis-conseils par les 4 ONG (gestion administrative et financière, suivi évaluation, respect des mesures de sauvegarde environnementale et sociale).
Entré en vigueur le 30 octobre 2014, le PDCE va clôturer ses activités le 30 juin prochain.

Aybienevie
N’KOUKA-KOUDISSA