Sous les auspices de Bernard Eloko, directeur de cabinet du ministre de la Culture et des arts, la Bibliothèque de liaison des poètes a organisé jeudi 12 mai dernier à Brazzaville, la première édition des «24 heures de la poésie» autour de la nouvelle anthologie thématique de la poésie congolaise intitulée: ‘’Congo rêve solidaire: ce que dit la vision des poètes’’. Une contribution poétique de 48 poétesses et poètes congolais résidants au pays et à l’étranger. L’œuvre compte 335 pages et a été publiée en novembre 2021 aux Editions +, en France.

Au menu de cette première édition: la lecture de l’hymne «Nous sommes le Congo» par les comédiens; le mot de bienvenue du comité de pilotage de l’anthologie lu par Serge Eugène Ghoma Boubanga; l’allocution d’ouverture par le directeur de cabinet du ministre de la Culture et des arts.
La conférence inaugurale sur ‘’Citoyenneté, poésie et paix’’, a été assurée par le Pr Omer Massoumou, doyen de la Faculté des lettres, arts et sciences humaine (FLASH).
A la conférence inaugurale se sont ajoutés la visite guidée du petit marché de la poésie et le colloque et/ou table ronde sur : ‘’Poésie et paix au Congo’’.
Représentant le ministre de la Culture et des arts, Bernard Eloko a indiqué que l’organisation de cet événement traduirait l’ingéniosité d’amener les Congolais à «arpenter le nouveau sillon tracé par ce genre littéraire depuis quelques années, nous abreuvant ainsi de l’esprit des poètes congolais de la nouvelle vague.»
Pour lui, dans l’imaginaire collectif des Congolais, les poètes sont souvent apparentés à des rêveurs hyper-froids, à des êtres erratiques vivant au-dessus des contingences matérielles…à «des parfaits mélancoliques n’écoutant que les croassements latents de leurs corbeaux intérieurs ou à tout le moins, à de rigides contemplatifs engoncés dans les béatitudes insondables.». Pourtant, il n’est rien de tout cela, car «sous toutes les latitudes, le poète a toujours été un acteur social, un porteur de paix intérieure et extérieure et bien souvent aussi un éveilleur des consciences», a-t-il souligné.

Marcellin MOUZITA