Parmi les priorités urgentes à exécuter du programme de société du chef de l’Etat Denis Sassou-Nguesso figure la réhabilitation des voiries urbaines de la ville de Pointe-Noire. Le 28 février 2024, le président de la République avait, en effet, lancé, tambour battant, les travaux de réhabilitation de ces travaux. C’était en présence des autorités politiques, municipales, civile et militaires en liesse.

Les voiries urbaines de la ville océane à réhabiliter sont: l’avenue Denis Sassou-Nguesso, allant du rond pond-Kassaï jusqu’aux dallettes du quartier Mboukou, avec un ouvrage aérien à ériger au croisement de l’avenue Jean-Félix Tchicaya (Arrondissement 3 Tié-Tié); la Route nationale n°5, sur le tronçon allant de l’arrêt Manguier jusqu’au rond-point de Loango (Arrondissement 5 Mongo-Mpoukou); l’avenue Bitelika-Ndombi, du club hippique jusqu’au croisement avec l’avenue Charles de gaulle, avec la construction d’un pont aérien au rond-point Davum, à proximité du passage à niveau du Chemin de fer Congo océan (Arrondissement 1 Lumumba); de l’avenue Ma-Loango, du rond-point de la République au croisement de la Route nationale n° 1, à Vonvon (Arrondissements 2 Mvoumvou et 4 Loadjili); la Route nationale n°1 partant du rond-point de Loandjili, via Mongo-Kamba au rond-point Tchystère (Arrondissements 4 et 5); l’avenue Thystère-Tchicaya jusqu’à Patra (Arrondissements 4 et 3); l’avenue Antoinette Sassou-Nguesso, au quartier Makayabou, avec l’aménagement du ravin André Jacques (Arrondissement 5); l’avenue de la Liberté, partant du quartier Voungou, jusqu’au raccordement avec l’avenue Thystère-Tchicaya (Arrondissements 4 et 3).
Le constat fait, à ce jour, montre que, depuis le lancement de ces travaux, ils s’exécutent à pas d’escargot. A quelques exceptions près, ces travaux qui avaient pourtant bien commencé, sont pour certains déjà à l’arrêt, à l’image de ceux qui sont exécutés entre l’arrêt Vonvon et l’entrée du quartier Culotte et le ravin André Jacques.
Dans toute la ville, les routes sont en piteux état.
Que de nids de poule! Avec pour conséquence immédiate des embouteillages à n’en point finir, l’augmentation du prix du transport en commun qui est passé du simple au quintuple. Du coup, la population ne sait plus à quel saint se vouer.
Interrogé, un taximan, qui a requis l’anonymat, affirme: «Nous avons connu beaucoup de municipalisations dans notre pays dont les travaux se sont arrêtés à mi-parcours, sans aucune justification. Chez nous, on commence toujours bien, mais on ne finit pas la tâche assignée. A titre d’illustration, le chantier du siège de l’arrondissement 6 Ngoyo est abandonné depuis belle lurette. Le choix des entreprises chinoises réputées pour ce genre de travaux serait la bienvenue.»
De nos jours, se déplacer à Pointe-Noire devient un véritable calvaire. La réhabilitation de ces voiries urbaines devient une nécessité impérieuse.

Equateur Denis
NGUIMBI

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