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POLITIQUE : Cofondateur du PCT et de l’UPADS, Christophe Moukouéké s’est éteint

POLITIQUE : Cofondateur du PCT et de l’UPADS, Christophe Moukouéké s’est éteint

Quelques jours seulement après Dominique Nimi Madingou, un autre poids lourd de la politique congolaise s’est éteint: Christophe Moukouéké, cofondateur du Parti congolais du Travail (PCT), de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS) et du Congrès africain pour le progrès (CAP), le dernier parti politique auquel il a appartenu. L’ancien secrétaire de l’UPADS, le parti créé par le professeur Pascal Lissouba, est décédé le 30 septembre dernier, à Brazzaville. Il était âgé de 82 ans.

Plusieurs fois ministre et député de Mabombo, dans le département de la Bouenza, Christophe Moukouéké figure parmi ceux qui ont marqué l’histoire politique congolaise.
Après la Conférence nationale souveraine de 1991, il fait partie de ceux qui portent sur les fonts baptismaux l’UPADS dont il était le secrétaire général, jusqu’à la survenue de la guerre de 1997.
Après un exil de plusieurs années, il rentre au bercail et crée, avec Victor Tamba-Tamba, Jean Itadi, Dominique Nimi Madingou et Arsène Tsaty Mboungou, le Congrès africain pour le progrès.
Christophe Moukouéké nourrissait le dessein de se porter candidat à l’élection présidentielle de 2009. Mais la limitation constitutionnelle de l’âge l’en avait empêché.
Dans son ouvrage «Le Congo d’après-guerre (1997-2000): défis majeurs et nécessaires mutations» paru pendant cette période électorale, il expose sa vision sur la réconciliation nationale, la restauration et l’approfondissement de la démocratie, la décentralisation, la réforme industrielle et la révolution éthique et morale.
V.C.Y.

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A propos de l'auteur

Editorial

Le pays change, nous aussi

Même quand l’Histoire avance, il nous arrive de ne pas toujours en distinguer les séquences. Nous sommes entrés dans ce mois des douleurs où il nous arrive souvent de pleurer séparément, parfois en union, deux morts illustres de notre Panthéon national. Il y a 46 ans en effet, le Président Marien Ngouabi et le Cardinal Emile Biayenda étaient assassinés à quatre jours d’intervalle l’un de l’autre.

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