Pasteur évangélique, ancien officier supérieur de l’armée congolaise et ancien aide de camp du Président Denis Sassou-Nguesso, Albert Oniangué, 67 ans, a déclaré sa candidature à l’élection présidentielle de mars prochain.

La candidature d’Albert Oniangué n’est portée par aucun parti. C’est en indépendant qu’il se présentera à cette échéance majeure. Il a placé sa candidature sous le signe du rétablissement de l’ordre moral et de la justice sociale dans un pays qui traverse, selon lui, une crise profonde et polymorphe.
Indigné par cette situation et le «manque de volonté des élites à relever le défi du redressement de la nation», Albert Oniangué a jugé nécessaire de briguer la magistrature suprême avec une seule ambition: apporter au pays un souffle nouveau, une énergie nécessaire à son redressement et des solutions à la crise profonde qu’il traverse. «Ma candidature est celle d’un homme de foi mais aussi d’un homme de réflexion et d’action. La foi, la pensée et l’action, c’est, en effet, le triptyque vertueux qui sous-tend le projet que je veux soumettre à notre peuple et qui définira, si l’on m’en confie la réalisation, notre cadre de référence pour les cinq années à venir. Ma candidature s’inscrit dans la perspective du redressement de notre pays en privilégiant le rétablissement de l’ordre moral et en mettant en place un nouveau contrat social fondé sur la justice et l’équité mais aussi sur la confiance entre un Etat responsable et un peuple déterminé à rebâtir une grande nation. Ma candidature n’est pas le fruit d’un calcul politicien, c’est la réponse à un appel que je ressens au plus profond de moi-même et auquel je ne puis me dérober», a-t-il affirmé.
Albert Oniangué veut incarner un état propre, digne, respecté pour sa loyauté envers son peuple et pour la qualité de sa parole au plan international. «Je veux incarner un Etat qui inspire aux Congolaises et aux Congolais une fierté sans réserve. Je veux mobiliser les élites au service de chacune et de chacun, pour la paix sociale, pour l’équité et pour l’accomplissement individuel. Je veux incarner un Etat protecteur, bienveillant, attentif, diffuseur de connaissance et promoteur de savoir, tourné vers l’avenir, fier de sa jeunesse et honoré de sa confiance. Je veux être à la tête d’une nation unie, apaisée, consciente de ses atouts qui sont immenses», a-t-il poursuivi.
«Je sais que je peux demander beaucoup à l’ensemble de mes concitoyennes et de mes concitoyens pour autant que je sois digne, s’ils me l’accordent, la confiance que je sollicite le 21 mars prochain. Je ne trahirai pas, je ne mentirai pas, je ne profiterai pas, je ne démériterai pas, je ne ressentirai ni la fatigue ni le découragement parce que je suis porté par une foi inébranlable en Dieu et en mon peuple. Je me présente devant les électrices et les électeurs non pas avec des promesses, mais avec un serment: celui dont est capable un homme libre et déterminé dont la parole s’est construite dans la foi, dans l’expérience et dans la volonté», a indiqué Albert Oniangué.
Le candidat a fait le serment de se mettre au service de tous pour redonner à chacune et à chacun la fierté d’être congolais.

KAUD