A vrai dire, la surprise n’en est pas une. A l’issue de leur première session extraordinaire de l’année, le 8 janvier, les membres du Comité central du Parti congolais du Travail ont officialisé ce que tout le monde supputait: Denis Sassou-Nguesso sera bel et bien le candidat de son parti à la présidentielle du 21 mars prochain. Cela ne faisait plus l’ombre d’un doute depuis le 5è congrès ordinaire du PCT, en décembre dernier.

Celui-ci s’était unanimement prononcé pour ce choix et pressait le futur candidat «naturel» d’accepter le choix de sa base. Le 8 janvier dernier, la hiérarchie de cette formation politique, la plus ancienne du pays désormais, a convenu que les critères du choix de Sassou-Nguesso faisaient l’unanimité chez tous, dans le PCT. Et la forme, et le fond de l’examen de cette candidature ont abouti à une conclusion unique: Sassou-Nguesso et personne d’autre pour le PCT! Son dossier a été épluché rigoureusement.
«La compétence, la bonne moralité et la crédibilité, l’expérience et la fidélité au parti, le dynamisme et la créativité, la disponibilité et le paiement régulier des cotisations» ont été vérifiés et conduit à entériner ce que le 5è Congrès avait suggéré. Le meilleur candidat du PCT pour la prochaine élection présidentielle n’est personne d’autre que le Président de la République sortant, Denis Sassou-Nguesso !
Président candidat à sa succession, Denis Sassou-Nguesso dispose d’un autre atout de taille: il a toutes les chances d’être le candidat unique de son camp. En effet, tout au long de l’année dernière, les différentes formations alliées se sont relayées pour dire qu’elles soutenaient, toutes sans exception, la candidature éventuelle de Denis Sassou-Nguesso.
Pour Pierre Moussa, secrétaire général du PCT, il ne fait aucun doute que l’homme «incarne l’espoir de tout un peuple de vivre dans un pays toujours en paix». Plus que jamais, a-t-il lancé en substance, les sympathisants du PCT et les organisations catégorielles (Organisation des femmes du Congo, la Force montante congolaise) sont appelées à contribuer à la victoire finale de celui que tous ont désigné comme leur candidat incontournable.
Pour la présidentielle du 21 mars prochain, donc, et sauf désistements ou autres ralliements éventuels, le PCT conduit par Denis Sassou-Nguesso fera face à : l’ARD de Mathias Dzon, PARADIS de Limbongo Ngoka, l’UPC de Paulin Makaya, l’UDH-Yuki de Guy Brice Parfait Kolélas, candidats déclarés. Il pourrait s’y adjoindre Claudine Munari du MUST, Anguios Ngangui Engambé (PAR) et Pascal Tsaty Mabiala de l’UPADS qui s’activent eux aussi, par les structures des formations dont ils relèvent, à se placer dans la course.

Constant MBEKE