Le paysage médiatique du Congo s’est enrichi avec la naissance de la Radio Trans-Equatoriale émettant de Brazzaville et ses environs sur la fréquence modulée de 91.3 Méga Hertz. Le lancement officiel de cette radio et sa présentation ont eu lieu samedi 12 février 2021 dans l’enceinte de l’Agence congolaise d’information (ACI), à Brazzaville, où se trouve le local de ce nouveau-né médiatique.
La cérémonie a été présidée par de Thierry Lézin Moungala, ministre de la Communication et des médias, porte-parole du Gouvernement, en présence de son collègue Charles Ngafouomo, ministre délégué, chargé de la décentralisation, Philippe Mvouo, président du Conseil supérieur de la liberté de communication, des directeurs des organes de presse publique et privée, ainsi que de nombreux journalistes anciens et nouveaux. La Radio Trans-Equatoriale, aux côtés des autres médias congolais, a pour vocation d’informer et de donner la parole à tous les courants d’opinion politique, tout en respectant les postulats du métier d’informer, a dit son promoteur, Adrien Wayi-Lewy, ancien directeur des informations de la Radio Congo, actuel attaché de presse du ministre des Finances.
Radio Trans-Equatoriale va aborder le format «Tout info», avec des journaux d’actualités à toutes les heures. Sa cérémonie de lancement a coïncidé avec la célébration, la veille, de la journée mondiale de la radiodiffusion, commémorée le 13 février de chaque année. Une occasion pour rappeler les normes et les notions du journalisme.
Freddy Kébano, directeur de cette Radio, a ainsi fait sa carte de visite technique: la Radio Trans-Equatoriale utilise la fibre optique comme transporteur des signaux. Elle possède un émetteur d’une puissance de 1 Kilo. Joseph Bitala Bitémo, conseiller du Président de la République et enseignant au département des Sciences et techniques de la communication (STC), à la Faculté des lettres de l’université Marien Ngouabi a invité les professionnels à s’inspirer des mutations journalistiques. Il a souligné que la première fonction attribuée à la presse, la plus évidente, est celle d’informer. Pour sa part, le promoteur de la Radio, Adrien Wayi Lewi, a souligné que cette radio «sera également une radio-école pour les étudiants en fin de cycle à l’université Marien Ngouabi et très prochainement de l’université Denis Sassou Nguesso de Kintélé, grâce à un accord-cadre qui sera signé entre les trois parties. D’ici à la fin de cette année 2021, nous solliciterons les autorisations du Conseil supérieur de la liberté de communication et du ministère de la Communication pour couvrir les villes de Pointe-Noire et Dolisie».
Le journaliste n’est pas un auxiliaire de justice, ni un juge, ni un procureur, encore moins un avocat. Il doit informer dans le strict respect du débat contradictoire. C’est la touche que veut apporter la Radio Trans-Equatoriale à la démocratie congolaise. Actuellement, la radio assure la couverture des deux grandes villes les plus rapprochées du monde: Brazzaville et Kinshasa. Selon le témoignage de deux correspondants de cette radio à la tribune inaugurale, le signal est bien suivi dans la capitale de la RDC. A l’avenir, la Radio Trans-Equatoriale entend couvrir l’ensemble du territoire national, les sous-régions Afrique centrale et Afrique de l’Ouest, ainsi que l’Europe.

Philippe BANZ