C’est la conclusion qu’il faut tirer, au regard des prises de position et attaques partisanes contenues dans cet article à l’encontre de la ministre Irène Marie Cécile Mboukou-Kimbatsa Goma. En réalité, lorsqu’on lit l’article publié par BrazzaNews, on se rend bien compte que son auteur a diffamé sur toute la ligne pour tenter de discréditer l’autorité qui abat un travail remarquable depuis qu’elle est à la tête du département des Affaires sociales, de la solidarité et de l’action humanitaire.
En journalisme, l’information doit être croisée, c’est-à-dire vérifiée avant d’être publiée. Et le journaliste relate des faits. Ce qui, malheureusement n’est pas le cas à BrazzaNews qui brille par le sensationnel. Loin de connaître la vérité, il ignore de toute évidence, la réalité du terrain.
Ces contrevérités ne sont que de simples manœuvres de diversion de l’opinion. Lui, qui veut se faire un nom sous le soleil. Il est trop facile, en effet, pour les lecteurs de croire à ce qui est écrit dans cette brève aux allures d’un buzz et de comprendre aussi facilement que cette presse en ligne amuse la galerie en se trompant de cible. Car, tout ce qui est écrit est faux.
Pour preuve, le cabinet de la ministre est un brassage d’ethnies qui peut être vérifié et composé de cadres laissés aussi bien par les anciennes ministres Emilienne Raoul et Antoinette Ndinga Nzondo. Donc, 95% de son cabinet ne sont pas des personnes originaires de son département, et non région, comme il est écrit dans cet article.
En se passant pour un observateur de la vie politique congolaise vu de l’étranger, BrazzaNews devrait comprendre en tant que presse que le projet Lisungi n’a pas été supprimé par la ministre puisqu’elle n’en a pas la qualité, mais a plutôt pris fin depuis le 28 février dernier. Destiné à soutenir financièrement les ménages pauvres, ce projet était financé par la Banque mondiale et non par le Gouvernement congolais, ce que BrazzaNews devrait connaître et encourager dans ses écrits. Pourtant, la réalité est très visible, on n’a pas besoin de faire semblant de ne pas avoir les yeux pour voir!
Comment admettre que la ministre supprime un projet financé par un organisme international au profit des ménages pauvres. Pire, cette presse en ligne prétend grossièrement et maladroitement affirmer qu’en supprimant Lisungi, la ministre a lancé deux autres projets où «elle place ses proches». Erreur.
Mme le ministre n’a pas placé «ses proches» à la tête des deux projets: PSIPJ et PNFS, Il s’agit des cadres non originaires de la Lékoumou, dont un homme et une femme, choisis de manière concurrentielle sur la base de leur compétence.
BrazzaNews est totalement déconnecté de la réalité. La vérité est que pour étendre son ambition de porter les filets sociaux à l’échelle nationale, le Gouvernement a créé, dans le cadre de l’appui budgétaire avec la Banque mondiale, le Programme national des filets sociaux, institué et expérimenté depuis 2014 à travers le projet Lisungi, afin d’améliorer les conditions de vie des ménages ou individus pauvres; de les protéger de l’impact des chaos et de réduire leur niveau de vulnérabilité. Il a été lancé officiellement le 11 août 2024 à Brazzaville par le Premier ministre Anatole Collinet Makosso.
Dans sa phase initiale de mise en œuvre, le PNFS s’est fixé comme objectif opérationnel de sortir de la pauvreté alimentaire 75% des ménages et individus qui bénéficieront des allocations sociales.
Par ailleurs, suite aux performances satisfaisantes enregistrées dans la mise en œuvre du projet Lisungi et de réponse d’urgence à la COVID-19 (PLRUC), le Gouvernement a obtenu de la Banque mondiale un financement additionnel d’un montant de 83 millions USD. En mars 2024, le projet PLRUC a changé de nom pour se dénommer: «Projet de protection sociale et d’inclusion productive des jeunes (PSIPJ)».
Placé sous la tutelle du ministère des Affaires sociales, de la solidarité et de l’action humanitaire, le PSIPJ est un outil de mise en œuvre de l’axe 1 de la politique nationale de l’action sociale. Il vise à renforcer l’impact du PLRUC en élargissant l’accès aux filets sociaux et aux opportunités de revenus pour les jeunes et les femmes en état de vulnérabilité afin d’accroitre leur résilience aux chocs liés aux changements climatiques. En clair, l’inclusion productive au bénéfice des jeunes vulnérables du PSIPJ porte sur l’appui à 45000 jeunes.
Le projet est doté d’un comité de pilotage et d’une unité de gestion dirigée par un coordonnateur.
A vrai dire, le PNFS et le PSIPJ ont pour vocation d’être des outils majeurs de lutte contre la pauvreté, d’investissement dans le capital humain et d’inclusion production des ménages et de jeunes.
Pour couvrir toutes les zones d’intervention retenues par les projets, des véhicules de marque Toyota (BJ) et Hilux ont été dotés aux équipes de coordination du programme et du projet. Ce n’est pas donc la ministre qui exige comme il est écrit avec une certaine légèreté «des véhicules neufs de marque spécifique».
Par ailleurs, l’auteur de la diffamation, prétend également que la ministre possède trois V8 «communément appelés «Satan 2», une Prado récente et deux Hilux» qui seraient dissimulés à Pointe-Noire. Une vraie diversion doublée d’une absurdité dans le seul but de salir l’autorité qui n’a pour seule ambition que de servir loyalement la République.
La légèreté avec laquelle les problèmes sont traités à BrazzaNews laisse comprendre que ses articles dénués de toute vérité peuvent pousser les Congolais à la haine et à la revanche de on ne sait quoi? Et pour quel but?
Cependant, pour conclure, je voudrais faire savoir que les lecteurs de BrazzaNews ne sont pas dupes. Nous n’aurions pas réagi si et seulement si ces observations avaient été objectives et impartiales. Tel qu’il est rédigé avec une rigueur politicienne haineuse et partisane, cet article est bien pour être publié dans un journal de comédie pour amuser la galerie.
Vincent TOUAKA