A l’image du Seigneur Jésus-Christ que le Père a consacré et envoyé dans le monde (Jean 10,36), ceux et celles que Dieu appelle à sa suite sont eux aussi consacrés et envoyés dans le monde pour poursuivre sa mission. C’est le cas des personnes qui choisissent de faire de Jésus le «Tout de leur existence: les consacrés par les conseils évangéliques». L’Eglise au travers de la solennité de la Présentation de Jésus au Temple, le 2 février de chaque année, a fait le choix de prier pour la vie consacrée, qui est un don de Dieu à son Eglise.
– Dans les paroisses, à la catéchèse et au service des plus pauvres par le biais de l’action caritative et aussi par leur présence dans divers aumôneries, etc. Par toute leur vie, les personnes consacrées suscitent l’espérance, cette espérance qui est joie de vivre, bien-être physique et spirituel, force de résilience. Elles sont l’espérance même des plus pauvres, des marginalisés, des sans voix, des personnes âgées, des orphelins, etc.
3) Par le témoignage de vie fraternelle
Par la vie fraternelle vécue en communauté, les personnes consacrées vivent dans l’espérance. De cette manière, elles témoignent de l’amour de Dieu, dans la conscience qu’elles ne sont pas des anges, ni des saints, ni de personnes meilleures que les autres, mais dans la certitude que c’est le Seigneur qui appelle qui il veut et comme il le veut et que c’est encore Lui qui nous donne sa grâce. La vie fraternelle demeure un projet, un don de Dieu qui veut communiquer son amour, sa communion. A travers la vie fraternelle vécue en communauté, les consacrés apprennent aux hommes et aux femmes de ce temps qu’il est possible de vivre ensemble dans l’amour comme des frères ou des sœurs, bien qu’appartenant à diverses cultures. Que serait l’Eglise sans vie consacrée? Quel avenir pour la vie consacrée dans nos Eglises africaines aujourd’hui?
L’année jubilaire décrétée par le Saint Père peut être pour nos Eglises particulières une aubaine, une opportunité pour porter à cœur les défis auxquels est confrontée la vie consacrée, à savoir la place de la vie consacrée, la pénurie des vocations religieuses, la mondanité, le manque de moyens pour la mission. Ensemble, continuons de marcher dans l’espérance, car l’espérance ne trompe pas. A tous les consacrés, l’occasion nous est donnée de tenir bon dans notre vocation, celle de demeurer témoin de l’espérance au cœur de ce monde.
Sr Thècle Saurelle
BAHAMBOULA
Religieuse de Notre-Dame du Rosaire