Une réunion sous-régionale a regroupé du 16 au 19 décembre 2024 à Kinshasa, en RD Congo, les membres des sections pays de l’ONG Transparency international (TI), venus du Cameroun, du Congo et du pays hôte. La réunion a été l’occasion pour les membres de faire une mise à jour des engagements pris au niveau de chaque pays lors des précédents rendez-vous et de parvenir aux résolutions et actions communes ou concertées.

Présidée par Samuel Kaninda, membre du Secrétariat international de TI basé à Berlin en Allemagne, la réunion a été précédée de la présentation mardi 17 décembre 2024 des résultats et recommandations d’une évaluation sur les risques de corruption dans le secteur de la santé en RD Congo menée par la Ligue congolaise de lutte contre la corruption (LICOCO) dirigée par Ernest Mpaparo son secrétaire exécutif. Le rapport épingle plusieurs sources et causes de corruption dans ce secteur prioritaire qui présente un tableau pas du tout reluisant.
Les participants ont échangé sur l’expérience de chaque pays en matière de lutte contre la corruption, avec un accent sur la gestion peu orthodoxe des fonds alloués pour riposter à la pandémie de COVID-19 dont leurs pays ont été soumis à la résilience. Ils ont envisagé de nouvelles stratégies et renforcé celles déjà en cours au niveau national et sous-régional, à travers des échanges réguliers, le renforcement mutuel et la mise en place des tribunes ou canaux d’expression. Il s’agit de renforcer la synergie sous-régionale pour être plus fort dans l’action.
Ils ont planché sur le projet ISDA (Prestation des services inclusifs en Afrique), la mise en œuvre des Centres d’assistance juridique et d’action citoyenne (CAJAC) et leur opérationnalisation. Ils ont souligné l’intérêt de mener des actions de plus en plus coordonnées, qui faciliteraient l’accès aux sources de financements ainsi que le captage de ceux-ci. En effet, les participants se sont préoccupés du défi majeur de la pérennité des CAJAC.
Entre autres, les participants ont pris l’option d’ici fin janvier 2025, d’élaborer une note de discussion sur la problématique climat au niveau de la région. Mais aussi, de travailler à faire que le droit d’accès à l’information dans leurs pays respectifs devienne une réalité. C’est ainsi qu’ils ont convenu de poursuivre le plaidoyer en vue de faire voter une loi y relative. De même, ils ont décidé d’accroître le travail sur d’autres priorités comme l’opportunité offerte par l’usage des réseaux sociaux.

Aristide Ghislain NGOUMA
(Participant)