Après réception des différents dons de vaccin venant de la Chine et de la Russie, respectivement appelés Sinopharm et Spoutnik, le Congo a lancé le 23 mars 2021 dans la ville de Brazzaville la campagne de vaccination avec le président de la République et son épouse en premiers, pour l’exemple.

Le Congo a reçu de la Chine et la Russie des centaines de doses de vaccins. Après le passage du président Denis Sassou N’Guesso et de son épouse Antoinette, les centres sélectionnés à Brazzaville sont envahis par la première catégorie des personnes classées (journalistes, médecins, policier, etc.). Ensuite le reste de la population congolaise a suivi. Ceux qui ont reçu leur première dose ont réagi et appelé les autres à en faire autant. Car, au début c’était timide; les gens se posaient des questions sur la nature de ces différents vaccins, sur leurs effets et sur leur efficacité. Mais des réticences ont été remarquées dans la population. Les uns disent que le vaccin est présent pour apporter la guérison, de ce fait ils l’acceptent, se font vacciner et incitent leur entourage et leur proche à le faire. D’autres, par contre, émettent des doutes sur la fiabilité et la sûreté de ces vaccins. Pour ceux-là, la maladie n’est qu’un mythe et ce vaccin est là pour exterminer la population congolaise; il relèverait selon eux d’une manigance politique. Les plus jeunes désireux de se faire vacciner se font influencer par la portion de ceux qui refusent la vaccination. Aux uns comme autres, les réseaux sociaux envoient des messages pseudo scientifiques relatant des épisodes dramatiques de morts suspectes. Des pseudo scientifiques, parfaits inconnus, multiplient les démonstrations censées conforter l’hypothèse d’un complot mondial. «En moins d’un an, on a trouvé le vaccin contre la COVID-19, alors qu’on n’arrive pas à trouver un contre le Sida depuis des décennies?», soutiennent-ils.

Germanie Giselie
Bantsimba (Stagiaire)