Financé par la Banque mondiale, le Projet de renforcement des systèmes de surveillance des maladies en Afrique (REDISSE) phase IV est mis en œuvre au Congo par le ministère de la Santé depuis 2021. Au titre de l’année 2023-2024, les parties prenantes au projet se sont réunies du 30 octobre au 4 novembre 2022 à Kintélé, dans le département du Pool pour l’atelier d’élaboration du Plan de travail budgétisé. Le coordonnateur du REDISSE, le Dr Jean-Pierre Okandze Elenga a éclairé la presse sur les raisons de réalisation de ce plan.

Selon lui, l’élaboration de ce plan de travail budgétisé dans le cadre des projets Banque mondiale obéit à une démarche. «L’Unité de gestion a l’obligation de soumettre à la validation son plan de travail au plus tard le 30 novembre 2022. Et nous sommes dans ce processus. L’Unité de gestion prépare, en collaboration avec les parties prenantes, notamment les administrations qui mettent en œuvre le projet, un plan de travail. Celui-ci doit être examiné par le comité technique. Au cours de cet atelier, il a été question de faire le choix sur les activités que nous devons mener et qui s’inscrivent dans les objectifs du projet». Le Dr Okandze Elenga estime que le Congo attend beaucoup du REDISSE pour l’amélioration de son offre de santé. «Le REDISSE permettra au Congo entre autres de renforcer ses laboratoires, sa surveillance au niveau des points d’entrée».
Le Projet Redisse est né des épidémies d’Ebola qui ont frappé les pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre. Le programme a été mis en place pour accentuer la surveillance inter-frontalière. Le choix du Congo comme pays bénéficiaire de ce programme s’explique par sa proximité avec la RD Congo, un pays exposé à plusieurs épidémies depuis plusieurs décennies.
Pour rappel, en Afrique Centrale le projet REDISSE IV est exécuté dans cinq pays: la République centrafricaine, l’Angola, le Congo, la RD Congo et le Tchad. Il prendra fin en juillet 2024. Les trois premières phases ont concerné les pays d’Afrique de l’Ouest.

Germaine NGALA