En vue d’une réponse efficace contre le Mpox qui sévit actuellement dans la sous-région Afrique centrale, le Gouvernement congolais, avec l’appui du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et le Fonds Mondial, a élaboré un plan de déploiement et de vaccination contre cette maladie. C’était au cours d’un atelier tenu du 4 au 9 décembre 2024 à Brazzaville.

Les travaux de cet atelier ont été clôturés par le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de population, Jean Ignace Tendelet, en présence du représentant-adjoint du PNUD, Henri René Diouf.
S’exprimant à cette occasion, le représentant-adjoint du PNUD a rappelé que depuis la déclaration de l’épidémie le 23 avril 2024, leur institution appuie le centre des opérations d’urgence de santé publique (COUSP) dans la riposte. Ils ont mené plusieurs actions dans les domaines de laboratoire, de la prévention et du contrôle des infections ainsi que de la vaccination. «Nous avons déployé les équipes pour le paramétrage des appareils genexpert dans les cinq départements touchés pour faciliter le dépistage. Nous avons aujourd’hui appuyé la tenue de l’atelier d’élaboration du plan national de préparation et de déploiement du vaccin contre le Mpox. Ce vaccin vient renforcer les mesures de prévention et l’immunité de la population», a-t-il dit, tout en réitérant l’engagement du PNUD et celui de toutes les agences onusiennes à soutenir le Congo pour endiguer cette épidémie.
L’objectif du Président de la République de préserver la santé de la population congolaise, a rappelé Jean Ignace Tendelet, est bien traduit dans le programme du Gouvernement où la santé représente la première des douze batailles défendues par le Premier ministre.
Pour lui, ce plan permettra au Congo de créer les conditions de l’émergence de l’immunité collective de sa population face à l’épidémie de Mpox. Le représentant du Gouvernement a remercié le PNUD et d’autres partenaires techniques et financiers pour leur appui dans les efforts de lutte contre la Mpox.
Le coordonnateur technique du COUSP, le médecin colonel Gilbert Aristide Nianga, a signifié que ce plan va permettre d’avoir des outils bien préparés, une fois que le scénario sur le terrain leur demanderai d’agir pour protéger la population.
Les départements prioritaires à la vaccination sont ceux touchés par l’épidémie: la Likouala, la Cuvette, les Plateaux, Brazzaville et Pointe-Noire, ainsi que le corridor fluvial. «Le vaccin se donne en deux doses et à intervalle de 28 jours, après la première dose. Ce qui est rassurant c’est que dès la prise de la première dose, vous aurez une sorte de couverture vaccinale estimée à une proportion de près de 65%», a fait savoir le coordonnateur technique du COUSP. Les moins de 18 ans ne sont pas concernés par ce vaccin.

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