Le ministère de la Santé et de la population et la représentation de l’OMS au Congo ont organisé, dimanche 19 octobre 2025 sur une partie de la Corniche de Brazzaville, une marche sportive populaire sous le thème: «Tous unis contre le cancer». Objectif: sensibiliser et alerter sur les dangers de cette maladie qui continue de faire des ravages, et qui touche un public de plus en plus large.

La marche a regroupé les professionnels de santé des administrations publiques et privées, des institutions internationales telle que l’OMS et des représentants d’organisations de la société civile, notamment les clubs de marcheurs.
Parmi les personnalités présentes, le Dr Vincent Dossou Sodjinou, représentant de l’OMS au Congo, a pris la parole pour souligner que le cancer du sein «c’est l’un des cancers le plus fréquent et le plus mortel chez la femme. L’important, pour nous les marcheurs, est de renforcer la sensibilisation dans les communautés et de travailler au dépistage précoce des cancers du sein et des autres formes de cancers. S’il est dépisté tôt, il peut être guéri sans séquelles. Je voudrais dire aussi que le cancer du sein n’est pas l’apanage des femmes. Les hommes également, peuvent souffrir du cancer du sein».
Le Dr François Libama, conseiller à la santé du ministre en charge de la santé, coordonnateur des programmes et projets, était également présent pour soutenir l’action: «Notre participation à cette marche témoigne bien notre engagement, notre solidarité et notre soutien à la lutte contre ce fléau. Octobre rose, c’est bien plus qu’une marche sportive, c’est un appel à tous ceux qui luttent pour leurs proches et pour les victimes, ainsi qu’un soutien à la femme congolaise de s’informer et de se faire dépister tôt. Aujourd’hui, en marchant ensemble, nous envoyons un message fort, tous unis contre le cancer. Chaque pas que nous faisons est une victoire contre le cancer».
Selon la Professeure Judith Nsondé Malanda, la mise en place du programme national de lutte contre le cancer permet d’informer un grand nombre de gens et favorise le dépistage à temps.
«Le message d’espoir que je peux adresser, il est possible de vivre et de guérir lorsque le dépistage est fait tôt», a-t-elle déclaré.
De son côté, le Docteur Princia Itoua, présidente du réseau jeunesse et cancer, a souligné que «l’éducation est essentielle pour amener le public à un changement de comportement à une prise de conscience effective en ce qui concerne le cancer du sang qui n’est pas un mythe au Congo, qui devient un problème de santé publique». En tant qu’association, le Réseau qu’elle dirige travaille avec le Programme national de lutte contre le cancer.

Philippe BANZ

 

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