Entrer dans la vie religieuse, c’est répondre à l’appel reçu dans son cœur de tout quitter pour suivre le Seigneur. C’est ce que sœur Carele-Marie Laure, sœur de la congrégation des sœurs de Saint Joseph de Cluny, a fait en prononçant ses vœux perpétuels, le samedi 11 septembre 2021, en la cathédrale Saint Pierre Apôtre de Pointe-Noire, devant les membres de sa famille, ses sœurs de communauté et l’ensemble du peuple de Dieu.

L’élue du jour entourée de l’archevêque de Pointe-Noire (crosse en main) et de l’évêque de Nkayi
L’élue du jour entourée de l’archevêque de Pointe-Noire (crosse en main) et de l’évêque de Nkayi

Cette messe a été présidée par Mgr Miguel Angel Olaverri, archevêque de Pointe-Noire, et concélébrée par Mgr Daniel Mizonzo, évêque de Nkayi, président de la Conférence épiscopale du Congo (CEC), et par plusieurs prêtres. Et en présence des religieux et religieuses.

La vie religieuse, c’est aussi prononcer des vœux et se vouer à Dieu dans une congrégation à la suite d’un fondateur pour le monde. Et c’est une étape très importante de la vie qui au-delà de tout et qui interpelle également les vocations religieuses féminines qui sont plutôt rares.
Née le 6 novembre 1988 à Brazzaville, deuxième d’une famille de cinq enfants. En 2005, avec l’aide de son curé, sœur Laure découvre les sœurs de Saint Joseph de Cluny qui à l’époque étaient à Matendé.
C’est en 2008 qu’elle demande de faire l’expérience communautaire chez les sœurs de Saint Joseph de Cluny et elle rejoint les sœurs de la communauté Notre-Dame des Victoires de Bacongo. De 2009-2010, elle fait son pré-postulat et en 2011, elle entre au Noviciat. Elle est envoyée en mission d’études en 2015, en soins infirmiers à Yaoundé et obtient sa licence en Sciences infirmière, option recherche.
Aujourd’hui, Sr Carele-Marie s’engage définitivement dans la Congrégation des sœurs de Saint Joseph de Cluny à travers ce verset du livre d’Isaïe 43,1: «Ne crains pas, je t’ai racheté, je t’ai appelé par ton nom, tu es à moi».
Dans son homélie tirée de l’évangile de saint Luc (Lc 9, 57-62), Mgr Miguel a invité les chrétiens à ne pas regarder en arrière, puisse que dans la vie religieuse et même dans la vie d’un chrétien il y a toujours des difficultés.
«A condition de se réajuster constamment sur la volonté de Dieu. Dans les moments difficiles ce n’est pas de mettre la vie en arrière, mais plutôt se ressaisir pour retourner à regarder dans la direction du Christ. Un regard qui transformera ta vie jour après jour et qui transformera votre vie communautaire et les personnes qui vous sont confiées à travers votre vie de prière, votre travail dans votre mission selon votre charisme».
Mgr Miguel par ces paroles a fait comprendre à la sœur Carele-Marie Laure que la prière de tout l’archidiocèse et de l’Eglise l’accompagne et qu’elle puisse avoir confiance en la fidélité du Christ et celle de Marie afin que sa vie puisse se transformer en l’amour du Christ.
A l’appel de son nom, Sœur Carele Marie s’est avancée et un dialogue s’est fait sur l’intention de son engagement à la suite du Christ toute sa vie par les vœux de chasteté, de pauvreté, d’obéissance et de vivre en communauté.
Avant de s’engager pour toujours, le moment de chanter la litanie des saints, a été au rendez-vous, signe de sa petitesse. Car elle reconnaît ainsi ne pas pouvoir, par ses propres forces, prendre un tel engagement. Et elle attend de Dieu sa propre fidélité et elle compte également sur la prière de l’Eglise de la terre représentée par l’assemblée, et sur la prière des Saints du ciel pour la soutenir et l’accompagner.
Et alors sœur Carele a prononcé ses vœux définitifs et elle a reçu l’alliance, qui est le signe de son engagement à la suite de Jésus, pour toujours.
De son côté, sœur Carele-Marie Laure a dit merci tout d’abord au Christ qui l’appelle et surtout pour sa fidélité vis-à-vis de son égard et merci aux parents de l’avoir accompagnée tout au long de son chemin. Sa demande est surtout de prier pour elle afin que son oui définitif soit au service des autres et de l’Eglise.

Madocie Déogratias MONGO