Promoteur de l’agence de voyage et de tourisme Wild Safari Tours, créée à Brazzaville en 2013, Francel Emérancy Ibarank nous a accordé une interview dans laquelle il se dit optimiste quant au développement du tourisme au Congo.
*Monsieur le promoteur de Wild Safari Tours, pouvez-vous, tout d’abord, nous présenter brièvement votre structure?
** Wild Safari Tours est une agence de voyage et tourisme qui œuvre dans la promotion de la destination Congo, c’est-à-dire nous avons pour missions de promouvoir le potentiel touristique et culturel dont regorge notre pays, à travers des circuits que nous mettons en place, des sites touristiques qui sont répertoriés ou répartis à travers les douze départements du Congo. Cela peut être des parcs nationaux, des réserves naturelles, des rivières, des fleuves, des chutes, des grottes, des sites culturels, des monuments, etc.

*Quels sont vos projets?
**A court terme, c’est de faire en sorte que le tourisme, sinon les sites touristiques soient connus, d’abord par les Congolais, et que les produits touristiques soient consommés par les Congolais. A long terme, il s’agit de permettre à ce que le secteur touristique puisse contribuer à l’économie, sinon au PIB du Congo, et faire en sorte que nous puissions, ensemble, développer, sinon vendre la destination Congo, notamment dans les pays de la sous-région.

*Un grand événement pointe à l’horizon, la Journée mondiale du tourisme, célébrée le 27 septembre. Y a-t-il des activités prévues à cette occasion par votre agence de voyage et de tourisme?
**Effectivement, au niveau de notre structure, nous avons prévu une journée de réflexion, qui consistera à faire appel à tous les acteurs qui œuvrent dans le secteur du développement du tourisme, afin de réfléchir ensemble sur un modèle touristique congolais, réfléchir sur les maux qui minent ce secteur; appeler les responsables d’hôtels, les restaurateurs, les conservateurs, pour réfléchir ensemble sur un modèle et faire des propositions auprès des autorités pour contribuer à l’épanouissement du Congo. L’événement se déroulera le 21 octobre prochain au Centre interdiocésain des œuvres (CIO).

*S’il vous était demandé de donner votre appréciation sur le tourisme au Congo, que diriez-vous?
** Actuellement, mon appréciation est positive, pour la simple et bonne raison que ça fait aujourd’hui des années que nous œuvrons dans ce secteur. Et s’il faut remonter à mes débuts en 2013, il faut dire qu’à l’époque, il n’y avait pas encore des agences ou des structures qui, comme nous sommes en train de le constater aujourd’hui, pouvaient communiquer, parler autour du tourisme. Donc, je dirais que mon appréciation est positive. Et l’avenir semble être meilleur dans ce secteur. Donc, nous croyons que ce secteur pourra contribuer effectivement au développement du pays et permettre de créer des emplois. En tout cas, nous avons un regard positif pour ce secteur, et nous pensons que l’avenir est prometteur.

*Auriez-vous un message, un vœu, en conclusion de notre entretien?
**Je veux juste passer un message à ceux de ma génération qui ne doivent pas penser que le tourisme est un secteur qui est moribond. C’est vrai qu’il y a beaucoup de choses à faire, mais ce n’est qu’ensemble, avec l’énergie que nous avons, que nous pouvons contribuer à l’épanouissement ou au développement de ce secteur. Donc, je lance un appel à la jeunesse congolaise de s’approprier ce secteur qui est peu connu, où nous retrouvons moins de jeunes. Je pense que c’est le moment opportun pour eux de s’imprégner de ce secteur, de se former, afin de mieux le connaître et puis se lancer pour que nous puissions vendre ce secteur ensemble, et le développer.

Propos recueillis par
Véran Carrhol YANGA