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Trafic d’ivoire : Un agent des Eaux et forêts et ses complices interpellés!

Trafic d’ivoire : Un agent des Eaux et forêts et ses  complices interpellés!

Trois présumés trafiquants de pointes d’ivoire, dont un agent des Eaux et forêts, ont été interpellés le 21 septembre dernier, à Dolisie, dans le département du Niari. Ils ont été pris en flagrant délit de détention, circulation et tentative de commercialisation de deux pointes d’ivoire morcelées en quatre, représentant un éléphant tué.

L’interpellation de ces délinquants fauniques présumés a été réalisée grâce aux efforts conjoints des éléments de la Section de recherche judiciaire de Région de Gendarmerie du Niari et de la direction générale de l’Economie forestière, avec l’appui technique du Projet d’appui à l’application de la loi sur la faune sauvage (PALF).
Les pointes d’ivoire saisies ont été transportées de Bambama (un des districts du département de la Lékoumou) à Dolisie, chef-lieu du département du Niari où les présumés trafiquants avaient l’intention de les vendre. L’agent des Eaux et forêts impliqué dans cette affaire aurait servi de facilitateur dans le transport des trophées fauniques.
Il s’agirait d’un réseau dans lequel l’un serait démarcheur et les autres des fournisseurs.
A la Gendarmerie, les trois individus ont reconnu les faits qui leur sont reprochés. Ils répondront de leurs actes devant la Justice. Ils encourent de lourdes peines – le maximum étant cinq ans d’emprisonnement ferme – avec une amende chacun, conformément à la loi.
Le commerce illégal des produits de faune conduit à l’extinction des espèces sauvages. «L’éléphant est un animal intégralement protégé. Tous ceux qui se lancent dans ce sale boulot seront traqués, pourchassés jusqu’à ce qu’on les mette hors d’état de nuire», a indiqué Joseph Moumbouilou, directeur générale de l’Economie forestière. Pour le Capitaine Jean Christoph Ngando, commandant de la Section de recherches judiciaires de la Région de Gendarmerie du Niari, «ces trois individus vont faire les frais des infractions qui sont retenues contre eux; Ils seront présentés devant le procureur de la République».
Au Congo, les espèces animales en voie d’extinction sont protégées par la loi portant protection de la faune sauvage. Et, tous ceux qui l’entravent sont sanctionnés. Le 14 septembre dernier, dans cette même localité, un mandrill vivant a été saisi. Le propriétaire de cette espèce animale intégralement protégée a été interpellé. La procédure judiciaire y afférente est en cours au Tribunal de Grande Instance de Dolisie.
«L’importation, l’exportation, la détention et le transit sur le territoire national des espèces intégralement protégées, ainsi que de leurs trophées sont strictement interdits; sauf dérogation spéciale de l’administration des eaux et forêts; pour les besoins de la recherche scientifique», dispose en son article 27, la loi congolaise portant protection des espèces fauniques.

V.M.

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A propos de l'auteur

Editorial

CONSCIENCE D’UNE NATION

Il est surprenant que le Congolais, malgré les événements pesants qui lui sont tombés dessus dans cette décennie ou les décennies antérieures garde la bourse de ses préjugés intacte. Il repart bien volontiers sur les horreurs de la guerre tribale de 1959, pour en faire le marqueur de l’histoire qu’il conserve et entretient. « Quel est votre nom déjà ?»

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