Le ministère de la Santé et de la population a procédé du 11a u 17 septembre 2022, à la validation des données de l’auto-évaluation des capacités du Règlement sanitaire international (RSI) 2005 et à la revue des activités du plan d’action national de sécurité sanitaire (PANSS) 2020-2024. C’est Jean Ignace Tendelet qui a ouvert les travaux.

Le monde actuel offre une multitude d’opportunités pour une propagation rapide des maladies infectieuses. Parmi les principales causes: la mondialisation, une plus grande mobilité, mais aussi une défaillance dans les systèmes de surveillance épidémiologique, de préparation et de réponse aux urgences sanitaires.
Pour que les systèmes d’alerte soient efficaces, l’application effective du Règlement sanitaire international (RSI) 2005 nécessite des approches multisectorielles pluridisciplinaires à travers des partenariats nationaux. C’est tout l’intérêt de cet atelier, organisé avec l’appui du Projet régional de renforcement des systèmes de surveillance des maladies en Afrique centrale, qui est dans sa quatrième phase (REDISSE IV).
Pour le directeur de l’Hygiène publique et de la promotion de la santé et coordonnateur du point focal national du RSI, le Dr Jean Claude Emeka, le plan d’action national de sécurité sanitaire est non seulement un engagement du Gouvernement pour améliorer la situation de la sécurité sanitaire de la population, mais aussi une adhésion au pacte mondial pour la sécurité sanitaire dont des actions prioritaires ont été identifiées, afin de renforcer les capacités requises pour améliorer la sécurité sanitaire du pays et de la sous-région.
Ce plan vise à faire du Congo un pays dans lequel les communautés nationale, régionale et internationale sont véritablement protégées contre la survenue des crises sanitaires à l’horizon 2024. Il s’articule autour de 19 domaines techniques catégorisés en quatre volets: la prévention, la détection, la riposte et autres. Son coût est d’environ 93.331.747.108 F.CFA.
Cette évaluation à mi-parcours du PANSS, a dit le directeur de cabinet du ministre de la Santé, permettra de réajuster le plan opérationnel du deuxième semestre 2022. Les résultats de l’autoévaluation interne serviront surtout à renseigner le cadre de résultat du projet REDISSE IV.

Esperancia
MBOSSA-OKANDZE