Les transporteurs en commun qui avaient lancé un avais de grève ppour le lundi 30 août, sont parvenus à un accord avec le Gouvernement vendredi 27 août dernier à la Primature au terme de deux jours de négociations.

Le Gouvernement était représenté par le ministre d’Etat Alphonse Claude N’Silou, assurant l’intérim du Premier ministre en mission, et l’Intersyndicale des transporteurs en commun du Congo par son président, Patrick Milandou.
Les transporteurs ont accepté de suspendre leur avis de grève après avoir eu gain de cause sur certains points de leur cahier des charges, notamment la suspension immédiate des contrôles routiers en cours et la restitution des permis de conduire «rose» aux chauffeurs des transports en commun; l’accord d’un délai de transformation de ces permis en cours de validité en permis biométrique CEMAC; l’accord de principe sur la suspension des postes de pesage et de péage sur le tronçon dégradé de la route nationale n°2 qui sera matérialisé par une décision du Gouvernement, au terme d’une mission d’expertise qui procédera à l’identification et au bornage du tronçon dégradé; le respect des textes en vigueur relatifs aux coûts des autorisations des transports en commun sur toute l’étendue du territoire national; la mutualisation des efforts par les deux parties afin de mettre un terme aux tracasseries et aux rançonnements routiers ainsi qu’aux actes de corruption sur le réseau de transport national.
Les autres points inscrits dans le cahier des charges de l’Intersyndicale, peut-on lire dans le relevé des conclusions de cette réunion, «feront l’objet d’un examen particulier et bienveillant du Gouvernement ».
En dépit de la levée de l’avis de grève, les négociations vont se poursuivre, et le suivi de la mise en œuvre des engagements pris fera l’objet de points d’échanges réguliers.
Le président de l’Intersyndicale des transports en commun, Patrick Milandou, s’est dit satisfait de cette rencontre, bien que les pourparlers se poursuivent. «Nos revendications ont été prises en compte. Donc la grève n’aura plus lieu lundi 30 août 2021», a-t-il indiqué.
Parmi les points qui seront abordés prochainement il y a celui relatif à la limitation du nombre des passagers à bord des transports urbains. «Si le problème de la révision du nombre des places est résolu, il n’y aura plus de raison que les transporteurs demandent 250 francs CFA», a précisé Patrick Milandou.

Jophé LOUBAKI
(Stagiaire)