Le directeur général des transports terrestres Sadate Girest Manzekele Bokenga, a tenu une réunion le 24 janvier 2023 pour mettre en place le projet de réglementation du transport des matières dangereuses (TDM) ainsi que la formation de toute la chaîne logistique. Y ont pris part les cadres des ministères et des sociétés impliquées.

La mise en place de la réglementation permettra aux sociétés ou entreprises du TDM à se mettre en règle par rapport aux normes de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et de prévenir toute catastrophe écologique, environnementale et humaine.
Sadate Girest Manzekele Bokenga a fait savoir que le projet de la réglementation du TDM fera du Congo le 7e pays pétrolier au monde, le premier en Afrique centrale aux côtés des trois autres (l’Algérie, le Maroc et le Nigéria), à adopter la réglementation des matières dangereuses sur les 56 adhérents.
Une fois la réglementation nationale adoptée, le Congo fera sa demande d’adhésion ADR-ONU pour répondre aux besoins de sécurité des entreprises et des utilisateurs sur le territoire, et permettre que le Congo soit doté des outils de formation et de compétence, a poursuivi le directeur général des transports terrestres.
«Nous prendrons toutes les dispositions pour mettre le ministre des Transports au courant des évolutions de ce projet. Nous avons déjà la certitude qu’il portera le projet vers son aboutissement», a-t-il indiqué.
La DGTT va mettre en place un moyen de prévention en termes de sécurité et de formation professionnelle avec les experts nationaux et internationaux agréés. Cette information, a souligné le directeur général, permettra aux demandeurs d’emplois du secteur TDM et chauffeurs livreurs (hôpital, pharmacie) de joindre à côté de leur permis de conduire la carte ADR.
Par l’absence de cette réglementation, a expliqué Girest Manzekele Bokenga, les grandes entreprises (Total énergie, ENI) ne peuvent l’appliquer en République du Congo, alors qu’elles appliquent les règles ADR dans d’autres pays où elles sont installées.
«Ces entreprises forment en interne pour répondre aux exigences internationales afin d’éviter des sanctions internationales en mettant en place leurs propres normes, d’où l’avantage d’uniformiser le certificat ADR, pour l’harmonisation des normes destinées aux firmes installées sur le territoire congolais», a souligné le directeur général des transports terrestres.

A. N’K-K