La grève est devenue le carburant de l’Université Marien Ngouabi. Cet établissement public d’enseignement supérieur vit au rythme des grève depuis plus de deux décennies. Récemment, il a fallu au personnel enseignant et non enseignant permanent d’aller en grèves pour obtenir le paiement de trois mois de salaire. Les vacataires l’ont bien compris. C’est pourquoi ils ont débrayé, à leur tour, et décidé de ne renouer avec l’établissement que si le Gouvernement prend en compte leurs revendications. C’est pourquoi aussi le personnel enseignant et non enseignant permanent projette une fois encore de reprendre la grève, car trois autres mois d’arriérés de salaire se sont ajoutés depuis le versement des derniers salaires. Le Gouvernement ne se contente que de trouver des solutions au coup par coup, sans vision constructive du lendemain. A cette allure, on n’en finira pas avec les grèves à l’Université Marien Ngouabi. Cet établissement a besoin véritablement d’un projet universitaire.