Sous la houlette de M. Bruno Jean Richard Itoua, ministre de l’Enseignement supérieur et de Mme Aïssatou Sy-Wonyu, directrice régionale de l’AUF Afrique centrale et Grands Lacs, l’Agence universitaire de la francophonie (AUF), par le biais de son siège à Brazzaville, a organisé du mardi 27 au jeudi 29 octobre 2020, en partenariat avec l’Union patronale interprofessionnelle du Congo (UNICONGO), une entrevue universités-écoles-entreprises en vue de répondre aux défis de l’employabilité et de l’insertion socioprofessionnelle des étudiants en fin de cycle (Licence, Master 2, etc.). Les échanges ont eu lieu en présentiel au siège de l’UNICONGO, et par visioconférence entre le ministère de l’Enseignement supérieur, le siège régional de l’AUF à Yaoundé, le siège de l’UNICONGO à Pointe Noire, et certains experts et chefs d’entreprises au Cameroun et au Congo.
L’initiative est née du constat selon lequel les étudiants éprouvent des difficultés à obtenir un stage, surtout une embauche en entreprise; les entreprises sous-estiment les étudiants formés dans les universités congolaises; les relations entre les entreprises et universités sont très faibles ou presqu’inexistantes. D’où l’idée d’un cadre de concertation pour corriger ce déficit.
En facilitant cette rencontre, la directrice régionale de l’AUF Afrique centrale et grands lacs estime que celle-ci a permis de voir jusqu’ où la question de l’emploi des jeunes demeure une priorité pour l’AUF, rappelant que l’AUF est dans son rôle d’intermédiation entre différents acteurs du projet. Pour elle, ces rendez-vous s’inscrivent dans la stratégie quadriennale 2017-2021 de l’AUF. Une stratégie qui appelle plusieurs défis: la qualité, l’employabilité et le devenir professionnel des diplômés, la détermination du rôle des établissements dans le développement global et durable des pays dans lesquels l’AUF est implantée.
Le ministre de l’Enseignement supérieur a soutenu, pour sa part, que la coopération université-entreprises, doit s’inscrire dans une volonté de permettre à l’entreprise et aux différents partenaires de mieux se comprendre, de mieux choisir les uns et les autres des formations, des enseignements et des travaux de recherche, pour mieux cerner la problématique de l’adéquation formation/emploi.
A l’issue des travaux, les participants ont convenu d’un document de base qui servira de cadre à la concertation, universités/écoles et entreprises. Il circonscrit le constat général fait par les étudiants, la mission de la plateforme, ses acteurs, ses cibles, sa structuration, sa gouvernance, ses partenaires et son programme d’activité. Ce document permettra aux différentes parties d’œuvrer consensuellement au bien-être des étudiants, en l’occurrence d’ajuster en amont les formations, en fonction des desiderata des entreprises.

Marcellin MOUZITA M.