Malgré les mesures prises par le Gouvernement l’année passée, à Brazzaville les prix de produits de première nécessité augmentent toujours de façon vertigineuse. Les prix des produits congelés inquiètent de plus en plus les ménages. Le carton de côtes est parti de 12500 francs CFA à 14.000 francs. La viande avant est devenue un luxe, car le carton qui coûtait 34.000 francs CFA est passé à 54000 francs. De même que le carton du poulet dit «Brésilien» est passé de 9500 ou 11.000 francs à 13.500 francs. Même le prix des produits non congelés comme le sucre, la tomate, les oignons, le piment, etc., a flambé. Le bidon d’huile de 25 litres qui coûtait 15.000 francs vaut maintenant 23500 chez certains épiciers de quartier. En clair, tout ce que le Congolais lambda consomme au quotidien est toujours plus cher. Cela n’allège pas la vie des ménages. Tout ceci est la conséquence de la dépendance du Congo vis-à-vis de l’extérieur. Le Congo importe presque tout. Le Gouvernement reste impuissant face à la spirale inflationniste qui gagne l’économie nationale.