Pour avoir été témoin de l’accident d’un taxi qui a failli coûter la vie à des passagers, un retraité croisé au marché Total samedi 30 novembre 2024 interpelle les autorités sur le laxisme des centres de contrôle technique. Selon lui, de nombreux taxis, bus et autres camions en circulation à Brazzaville comme à l’intérieur du pays, mériteraient d’être envoyés à la fourrière. Ils sont à l’origine de beaucoup d’accidents. Vitres bloqués, poignées cassées, tôles rouillées, sièges fabriqués avec des matériaux de récupération, etc., monter à bord, dit-il, «relève du supplice». «Cette situation démontre que les visites techniques de complaisance continuent, que les autorités concernées s’en moquent», affirme-t-il. Comme le fait qu’on se rend compte que seul compte l’argent que perçoivent les centres techniques et les impôts qu’ils reversent à l’Etat. La vie humaine serait-elle le cadet de leurs soucis?