En fin d’année, plusieurs Organisations non gouvernementales et politiques s’emploient à des activités de bienfaisance. Dont la distribution des vivres aux personnes vulnérables et des jouets aux enfants, etc. L’association Trèfle bleu n’est pas restée en marge de la tradition.

Lors du déroulement de son programme dénommé «Smile» (redonner le sourire) aux orphelins vendredi 24 décembre 2021, à Mfilou-Ngamaba, dans le 7e arrondissement de Brazzaville, sa coordonnatrice nationale, Ursule Ngatsele, a annoncé la volonté de l’association de rendre autonomes les orphelinats grâce aux activités génératrices de revenu, notamment dans le domaine de l’agriculture. «Au-delà de la nourriture, des jouets et des habits, un grand programme se cache: rendre autonomes les orphelinats gérés par les femmes…car après les fêtes, la vie continue…», a-t-elle affirmé.
Plutôt que de les voir toujours tendre la main, l’association Trèfle bleu, avec l’aide de ses partenaires, estime qu’il est possible de leur acheter des espaces de terre, des outils de travail… pour les cultures vivrières et commerciales. Ainsi, ils pourront cultiver les maniocs, les légumes, etc., pour subvenir à leurs besoins alimentaires, et vendre le surplus pour avoir de la finance susceptible de leur permettre d’acheter les habits, les jouets…pour les enfants dont ils ont la charge, sans recourir aux donateurs.
Entre temps, pour redonner le sourire aux enfants dont l’affection et la tendresse parentales ne sont plus qu’un lointain souvenir, l’association Trèfle bleu a fait comme tous les autres, elle a procédé, en plus des habits, à la distribution des jouets. Au total, 65 enfants des orphelinats Béthanie (Moungali) et la Bonne semence de Kinsoundi (Makélékélé) ont été servis.
Créée en 2019, l’association Trèfle bleu a, entre autres objectifs, celui de promouvoir la visibilité de la femme dans ses actions à travers le monde, de soutenir les actions de promotion et d’épanouissement, d’affirmer et de développer sa prise de conscience sur tous les enjeux de son environnement.

Marcellin MOUZITA