Le milieu de terrain international des Diables-Noirs a été touché lundi 12 avril dernier lors du dernier match de la phase aller du championnat contre FC Nathalys, remporté par son club (3-1). Il souffre de «fissures» au niveau de deux vertèbres et ne rejouera plus le reste de la saison.
C’est un énorme coup dur pour les supporters de Diables-Noirs, qui auront prié pour une issue positive sans obtenir gain de cause. Prince Obongo sera loin des terrains pendant plusieurs semaines après sa blessure contractée au Stade Massamba-Débat. Il a été touché au dos et évacué sur une civière, alors qu’il croyait pouvoir retrouver la pelouse, tout de suite après les premiers soins du kinésithérapeute de son équipe.

Fissure et non fracture
Hospitalisé pendant plusieurs jours, Prince Obongo a quitté le CHU-B mardi 20 avril. Joint au téléphone le mercredi 21 avril, il est revenu sur les circonstances de sa blessure. «J’étais le premier sur le ballon quand le défenseur s’est jeté dans mon dos. Je me suis relevé pourtant après l’intervention du kiné, mais j’ai été ensuite incapable de marcher. J’ai alors compris que, c’était plutôt grave», affirme le joueur, qui dément par ailleurs s’être retrouvé avec «trois vertèbres cassés», comme d’aucuns l’affirment sur les réseaux sociaux. «L’examen a montré des points de fissures au niveau de deux vertèbres. Pas besoin de chirurgie ou d’évacuation à l’étranger, mais il va falloir un temps d’immobilisation d’un peu plus d’un mois, couché», déclare-t-il. Tout en confirmant son forfait pour le reste de la saison. Son médecin, un neurochirurgien, reste en effet réservé sur la durée de l’indisponibilité du jeune international de 24 ans (1 sélection avec les A, contre la Thaïlande en octobre 2019). «Je dois néanmoins effectuer un examen de contrôle le 2 juin prochain», indique le gaucher.
Malgré ce coup du sort, Prince Obongo fait part de son optimisme. «Au début de ma carrière, j’avais été victime d’une déchirure à l’arrière de la cuisse gauche. Mon indisponibilité avait duré 2 à 3 mois, à l’époque. J’étais encore junior, et nombreux avaient pronostiqué la fin de ma carrière. Aujourd’hui, j’espère avoir la même chance de rejouer dans quelques mois. Je suis optimiste. Le général Jean-François Ndengué s’occupe bien de moi et je reçois régulièrement le réconfort de mes coéquipiers de Diables-Noirs et des supporters qui m’envoient de nombreux messages de prompt guérison», relève-t-il. De leur côté, les supporters et les dirigeants de Diables-Noirs prient, pour que l’un de leurs meilleurs espoirs se remette le plus vite possible.

Jean ZENGABIO