Les élèves vont bientôt renouer avec le chemin de l’école le 4 octobre prochain sur l’ensemble du territoire national. Pour la réussite de cette rentrée des classes 2021, les parents doivent procéder à l’achat des fournitures. Mais seulement la finance pose problème.
Dans les grands marchés domaniaux, les boutiques et certains coins de rue de la ville de Brazzaville sillonnés, depuis le début du mois de septembre, les stands de fournitures scolaires sont dressés. Malheureusement, les clients mieux les parents d’élèves ne sont pas très enthousiastes pour le moment. Charlotte, une vendeuse au marché de Poto-poto, dans le 3e arrondissement, déplore le fait que les marchandises ne s’écoulent pas. «Les parents n’achètent pas et pourtant, les cahiers et autres fournitures sont vendu à des prix raisonnables. Nous espérons qu’avec la paie des fonctionnaires la vente sera fluide», a-t-elle dit.
Au marché de total, les vendeurs soulignent que la pandémie de COVID-19 a bouleversé la situation financière de plusieurs familles. Voilà pourquoi, l’achat des cahiers se fait au compte-gouttes contrairement aux années antérieures.
Une cliente trouvée devant une table de vente de fournitures au marché Ouenzé affirme: «les prix des articles sont abordables, mais je ne suis pas en mesure d’acheter les fournitures de mes trois enfants au même moment en raison de mon maigre revenu. Je vais acheter par vague».
Plus que trois jours d’ici au grand rendez-vous scolaire! Les vendeurs appellent les parents à remplir leurs devoirs pour le bonheur des écoliers et des élèves, car ouvrir une école, c’est fermer une prison.

Jeannette Laure MAVOUNGOU (Stagiaire)