Sous les auspices de Christian Grégoire Epouma, président national en exercice de l’Association des parents d’élèves et étudiants du Congo (APEEC), et secrétaire général de la fédération africaine des associations des parents d’élèves et étudiants (FAPE); les membres du bureau, coordonnateur national (BUCONA), ont eu une séance de travail qui se veut pédagogique, mardi 10 janvier 2023, au regard des orientations reçues par leur président.

Le président national de l’APEEC a saisi cette opportune occasion pour souhaiter la bonne année 2023 à tous les membres, à travers le triptyque des 3S: Santé, Sagesse et Succès. Il a, par la suite, indiqué que l’année 2023 sera pour l’APEEC l’an dix de la transition «de notre président émérite Martin Itoua. Vous vous rappelez que c’était le 4 février 2013, comme un météore, le président de l’APEEC, président de la FAPE quittait la terre des hommes. Nous disons l’an 2023 effectivement, sera pour nous une occasion où nous devons marquer en lettres d’or, notre attachement à la bonne gouvernance scolaire et universitaire», a-t-il dit.
Au cours de cette séance de travail, Christian Grégoire Epouma a abordé deux principales questions: La première sur les «parents démissionnaires» telle qu’évoquée par le Président de la République, dans son message de vœux à la nation. «La responsabilité était partagée en ce qui concerne la violence en milieu scolaire. Nous sommes honorés par ce que le premier magistrat qui est le Président de la République, a reconnu que chacun doit jouer sa partition» a fait savoir le président national de l’APEEC. Il revient au Gouvernement de prendre ses responsabilités par rapport aux centres de rééducation d’Aubeville dans la Bouenza et de Bokania dans la Cuvette, a-t-il poursuivi.
Le deuxième aspect a concerné la gouvernance financière, au regard de la prolifération des taux des contributions parentales. Il a rappelé le contenu de la circulaire n°00344/MEPPSA du 3 octobre 2018 relative aux frais d’inscription aux différents examens d’Etat. «Si nous avons abordé toutes ces questions, c’est pour dire que les chefs d’établissements doivent arrêter net, sinon c’est de l’arnaque, de la concussion. Nous avons comme l’impression que nous sommes dans une ère d’impunité! Il n’y a pas de corrupteurs sans corrompus. Si un parent décide d’inscrire son enfant dans un établissement privé, il y a un contrat que les juristes appellent contrat synallagmatique qui existerait entre l’enfant et l’école et donc, ce parent est libre d’assumer, il ne peut s’en prendre qu’à lui-même!» a expliqué Christian Grégoire Epouma.
S’agissant des violences inter-établissements, le président a informé son auditoire que Pointe-Noire s’est déjà jetée à l’eau par une enquête qui a démontré que les violences perpétrées dans un établissement sont occasionnées par les éléments de l’extérieur.
Pour terminer, le président a invité la police administrative à prêter main-forte à l’administration scolaire; et son intervention doit se faire de manière professionnelle. «L’école doit être un sanctuaire fermé. Pour dénoncer ces abus et ces faits, la force et la preuve doivent partir des parents», a-t-il conclu.

Victor GUEMBELA