Après la tenue récente à Brazzaville du premier Forum national sur le handicap sous l’impulsion du ministère des Affaires Sociales, de la Solidarité et de l’action humanitaire, Armand Guy Richard Ndinga Okossa, secrétaire adjoint du Conseil consultatif des personnes vivant avec handicap, a organisé le 11 décembre à Owando et le 14 décembre à Ewo, des ateliers de restitution des décisions issues de ce forum.
Face aux personnes vivant avec handicap dans ces deux départements, l’occasion a été propice pour restituer les thématiques : ‘’La sensibilisation de la communauté nationale sur la problématique du handicap’’ ; ‘’La prévention, la réadaptation et l’accès aux soins de santé et de réadaptation’’ ; ‘’La scolarisation des personnes vivant avec handicap’’ ; ‘’La protection sociale et le handicap’’ ; ‘’La recherche et l’innovation technologique sur le handicap’’ ; ‘’L’autonomisation des personnes vivant avec handicap’’ ; ‘’La gouvernance de la mise en œuvre de la stratégie’’.

Armand Guy Richard Ndinga Okassa a précisé que plusieurs recommandations avaient été formulées à Brazzaville, en harmonie avec le thème (‘’L’inclusion des personnes vivant avec handicap’’) des travaux. Il s’agit, entre autres, d’accélérer la réforme structurelle au sein du ministère en charge des Affaires sociales afin d’améliorer la gouvernance de la problématique du handicap ainsi que le processus d’adoption de la loi portant protection et promotion des droits des personnes vivant avec handicap y compris les textes d’application. Par ailleurs, la création d’un centre de recherche, d’innovation et de technologie a été recommandée tout comme l’installation d’un point focal gouvernance des personnes handicapées dans chaque département ministériel.

Paraphrasant la ministre en charge des Affaires Sociales, l’orateur a souligné : « L’enjeu est de repenser l’approche sur le handicap en conformité avec les réalités sociétales au Congo, la politique d’action sociale, les instruments juridiques nationaux et internationaux. La question de l’inclusion ne doit plus être perçue comme une simple vue de l’esprit, mais comme une nécessité pour la construction d’une société juste et équitable ».
A Owando comme à Ewo, les participants ont bien accueilli cette initiative, mais ils ont émis le souhait de voir toutes les décisions prises mises en pratique, pour le bien des personnes vivant avec handicap dans le pays.
Alain-Patrick MASSAMBA