Bâtie entre autres par le prince André Loemba, Raphaël Antonneti, le Normand, Jean Felix Tchicaya, Abrassart, l’architecte, Stéphane Tchitchelle, la capitale économique du Congo, Pointe-Noire, qui doit «son existence à son port maritime et au chemin de fer», selon les mots de l’ancien administrateur-maire de cette ville, François Luc Makosso, célèbrera son centenaire en mai prochain.

Avec ses sanctuaires, son architecture néo-normande, ses stèles, ses bâtiments d’inspiration portugaise et grecque, à l’image de la diversité des communautés qui composent sa population, elle fêtera cent années très bientôt. Cent lourdes années pendant lesquelles Ponton la belle a connu une métamorphose en bien comme en mal. Elle s’est modernisée. Elle a vu s’agrandir, de façon sauvageonne peut-être, sa superficie, ses arrondissements et croître sa population. Faut-il rester indiffèrent? A tort ou à raison, Rufin Hodjar, de son vrai nom Rufin Clovis Ngoléba Ossebi, ne le pense guère.
Sensible aux charmes de cette ville et à l’évènement qui se profile déjà à l’horizon, il chante en rimes (vers) cette ville historique, capitale du Moyen Congo dans les années 30.
Nous publions ci-dessous le texte de la chanson.

V.M.