Le ministre à la Primature chargé de la Réforme de l’Etat, Luc-Joseph Okio a eu une séance de travail avec le chargé d’Affaires de l’ambassade du Royaume du Maroc au Congo, Abdelatif Seddafi, mercredi 3 novembre dernier à Brazzaville.
Si pour les autorités congolaises la Réforme est un outil important de modernisation de l’administration, travailler avec les pays qui ont acquis une expérience en la matière permettra au pays de booster les meilleures pratiques qui participent à son développement. Pour cela, le Congo peut aussi compter sur le royaume du Maroc.
«J’ai eu l’honneur d’être reçu par le ministre en charge de la Réforme de l’Etat, et nous avons saisi cette opportunité pour parler de l’expérience du Maroc, en matière de la réforme de l’Etat, en termes d’instrumentalisation de l’administration publique, pour le développement. C’était un échange fructueux sur la dimension transversale et horizontale de cette coopération qui peut toucher aussi bien la digitalisation des services, l’administration du territoire, la formation…que le renforcement des capacités des agents publics. C’est un éventail de coopération que nous avons exploré ensemble, notamment celui de l’amélioration du climat, des conditions, et de l’environnement des affaires en République du Congo…Un échange stratégique pouvant contribuer non seulement à la modernisation des structures, mais aussi à l’élan du développement et à la compétitivité de nos économies réelles», a indiqué le diplomate marocain.
Les relations entre le Royaume du Maroc et le Congo sont des «relations d’amitié profonde entre les deux dirigeants: Mohammed VI et Denis Sassou Nguesso. Des relations densifiées, diversifiées, multidimensionnelles… », a-t-il ajouté.
Entre autres points abordés par les deux personnalités, la formation des agents. Pour cela, l’ambassade du Maroc et le ministère en charge de la Réforme de l’Etat vont se mettre ensemble pour fixer une feuille route, pour une mise en œuvre pragmatique et pratique de la Réforme de l’Etat.

Marcellin MOUZITA