Le ministère de la Santé et de la population et le bureau de l’OMS au Congo ont organisé une rencontre sur les priorités sanitaires à haut impact pour le budget programme 2024-2025. C’était le jeudi 22 septembre 2022, à Brazzaville. La rencontre a débouché sur la validation de la stratégie opérationnelle de santé.

C’est le Dr Anselme Ludovic Gnékoumou Libala, conseiller technique du ministre de la Santé, qui a ouvert les travaux, en présence du Dr Lucien Alexis Manga, représentant de l’OMS au Congo, et du Pr Henri Germain Monabéka, directeur général des soins et services de santé.
Cette stratégie a retenu des priorités visant le renforcement de la démarche en soins et services de santé et l’amélioration de la qualité des soins et du développement de la gouvernance locale en mettant l’accent sur le bon fonctionnement des districts sanitaires.
Elle sera mise en œuvre dans le cadre du 13e programme général de travail de l’OMS 2019-2023, qui s’étend jusqu’en 2025. Ce programme avait été adopté lors de la 75e Assemblée mondiale de la santé. Mais au regard des perturbations dues à la pandémie de COVID-19, les Etats membres de l’OMS ont approuvé une extension de ce programme pour permettre d’accélérer l’atteinte des cibles ainsi que les objectifs de développement durable liés à la santé.
La stratégie qui définit la démarche opérationnelle pour parvenir à une couverture sanitaire globale est aussi la conséquence de la vision à court et moyen terme de la coopération entre le Gouvernement et l’OMS. L’objectif étant de permettre l’accès à 704.644 personnes, soit 13 % de la population, à des services de santé de qualité à des coûts abordables.
Pour le représentant de l’OMS au Congo, il est question de valider les grandes lignes de l’action de l’OMS au Congo jusqu’en 2025.
Le Dr Anselme Ludovic Gnékoumou Libala a, quant à lui, invité les participants à planifier des actions efficaces et pertinentes surtout pour être en conformité avec les piliers du 13e programme de travail de l’OMS. «La revitalisation des districts sanitaires doit être considérée comme une stratégie porteuse dans l’offre des soins de santé primaires de qualité avec l’implication des communautés bénéficiaires». Le Pr Henri Germain Monabéka a précisé que l’objectif a été atteint, au regard des résultats obtenus. «J’encourage l’Organisation mondiale de la santé et les autres partenaires financiers à poursuivre la mobilisation des fonds nécessaires à la mise en œuvre de cette stratégie opérationnelle»

Philippe BANZ