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MUSIQUE : L’orchestre symphonique ‘’Les Violons de Brazzaville’’, éblouissant sur scène!

MUSIQUE : L’orchestre symphonique ‘’Les Violons  de Brazzaville’’, éblouissant sur scène!

Un concert de musique classique a été donné par l’orchestre symphonique Les Violons de Brazzaville, samedi 1er octobre 2022, à l’Institut Français du Congo (IFC), sous le thème: ‘’Musique et santé’’. Dans le cadre du mois d’octobre (encore appelé mois d’Octobre Rose) qui marque la célébration par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) du mois de la lutte contre le cancer chez la femme.

La sensibilisation et la mise à disposition d’informations aux personnes encore trop peu informées sur ces pathologies en sont les principaux objectifs.
Ce concert exceptionnel a drainé un public de tous âges. Il a permis à l’orchestre symphonique Les Violons de Brazzaville, placé sous la direction du maestro Georges Fikewey, de dévoiler son nouveau répertoire et son savoir-faire. Trois temps forts l’ont marqué: le premier a été consacré au Gospel et à d’autres styles. Il a échu à la Sœur Méda Nzaka et son groupe qui a exécuté cinq chansons de haute facture. Puis s’en est suivi le message de sensibilisation sur le cancer, et notamment sur celui du sein et du col de l’utérus chez les femmes dont les consultations sont souvent tardives, délivré par le Pr Judith Nsondé Malanda, cancérologue, directrice du Programme national de lutte contre le cancer.

Des jeunes musiciens talentueux âgés de 9 à 18 ans…

«Nos habitudes alimentaires et de vie, a-t-elle dit, font qu’on fasse la maladie sans se rendre compte. Cette maladie commence timidement par des signes qu’il ne faut pas banaliser, et engendre une multiplication des cellules. Les facteurs de risque sont les mêmes que dans toutes les maladies non transmissibles. Le manque d’activités physiques et sportives en est aussi un facteur. Il est mieux de faire le diagnostic du cancer quand c’est encore au début, car quand il existe déjà des métastases ça devient un peu difficile. Toute anomalie survenue au niveau du sein ne doit pas être banalisée, il faut consulter un médecin. Aujourd’hui, il existe trois types de traitement et cela dépend de la taille de la tumeur. On peut donner des médicaments; faire de la chimiothérapie; de la radiothérapie».
S’agissant du cancer du col de l’utérus, «la cause c’est la prolifération anarchique des cellules au niveau du col de l’utérus quelquefois dues aux infections sexuellement transmissibles mal traitées, la précocité des rapports sexuels chez les jeunes filles. Ce cancer est dû à un virus qui se transmet sexuellement. Dès que la personne constate des anomalies, des modifications au niveau du col de l’utérus, elle doit se faire dépister, pour se faire traiter et éviter la progression du cancer. Comme traitement, il y a la chirurgie; la radiothérapie et, à un stade avancé, on peut faire la chimiothérapie. Ce qu’il faut retenir, a-t-elle insisté, c’est la prévention. Et un cancer arrivé à un stade avancé est difficile a traité». Aussi a-t-elle annoncé qu’un dépistage gratuit de ces deux cancers est prévu à partir du 5 octobre à l’hôpital de base de Bacongo.
Le troisième temps fort, le plus accrocheur, a été marqué par l’entrée sur scène de l’orchestre symphonique Les Violons de Brazzaville qui a émerveillé le public avec son répertoire alléchant. Avec des chansons comme: ‘’Menuet de Beethoven’’, ‘‘la Sérénade de Joseph Ray den’’, en passant notamment par ‘’ l’Air de Rinaldo’’ de Frederick Handel … La cerise sur le gâteau a été la chanson ‘’Hymne à Brazzaville’’, de Sébas Enemen, qui a retenu l’attention du public, qui l’a même repris en chœur, sans oublier les cantiques: ‘’Faut-il nous quitter’’; ‘’Plus près de toi Seigneur’’; ‘’Je crois en Dieu’’, dont l’un a été chanté par la jeune chanteuse Béki dont la carrière s’annonce prometteuse.

Alain-Patrick MASSAMBA

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A propos de l'auteur

Editorial

Le pays change, nous aussi

Même quand l’Histoire avance, il nous arrive de ne pas toujours en distinguer les séquences. Nous sommes entrés dans ce mois des douleurs où il nous arrive souvent de pleurer séparément, parfois en union, deux morts illustres de notre Panthéon national. Il y a 46 ans en effet, le Président Marien Ngouabi et le Cardinal Emile Biayenda étaient assassinés à quatre jours d’intervalle l’un de l’autre.

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