L’église Saint Pie X de l’OMS dans le 8e arrondissement de la Ville-Capitale avait vibré de manière authentique à l’occasion de la messe marquant la célébration des vingt-cinq ans de vie religieuse de sœur Raugacia de l’enfant Jésus Koudinguissa, couplée à l’émission des vœux définitifs de sœur Mireille Lembonzolo et des vœux temporaires de sœur Agnès Malu, dans la congrégation des sœurs de la Sainte Famille d’Amiens. C’était samedi 19 août 2023, la veille du vingtième dimanche du temps ordinaire de l’Année liturgique A.
Au cours de cette messe, sœur Raugacia de l’enfant Jésus Koudinguissa avait reçu une distinction pontificale pour ses vingt-cinq ans de fidélité au Seigneur.
Présidée par Mgr Bienvenu Manamika Bafouakouahou, archevêque métropolitain de Brazzaville, la messe était concélébrée par le père Raphaël Bazebizonza, S.j, vicaire épiscopal chargé de la Vie consacrée, les membres de l’équipe presbytérale de la paroisse à l’honneur et plusieurs autres prêtres venus de différents lieux.
Le mot de l’abbé Abraham Ngouama, curé de la paroisse, avait marqué le début de cette messe animée par la chorale paroissiale Saint Pie X de l’OMS.
Sœur Marie Nathalie Lendé, maîtresse des novices, avait procédé à l’appel des deux candidates aux vœux perpétuels et temporaires.
Sœurs Marie Françoise Cornette, déléguée de la supérieure générale des sœurs de la Sainte Famille d’Amiens ainsi que Claude Agnès Guippet, supérieure générale des sœurs de la Sainte Famille de Besançon et présidente de la Fédération des sœurs de la Sainte Famille, s’étaient succédée à l’ambon pour prononcer des mots d’usage.
Au cours de l’homélie, Mgr Bienvenu Manamika Bafouakouahou avait attiré l’attention des participants à cette messe sur les valeurs fondamentales de la famille qui sont en train d’être rejetées et foulées au pied par les nouvelles idéologies. L’archevêque avait recommandé aux religieuses et notamment aux élues du jour de demeurer attachées à Jésus, de continuer à le suivre, puisqu’il est le chemin, la vérité et la vie.
Après l’homélie avait eu lieu la suite de l’exécution des rites des vœux temporaires et perpétuels et sœur Raugacia de l’enfant Jésus Koudinguissa avait reçu une distinction pontificale des mains de l’archevêque de Brazzaville.
Avant le rite de renvoi, sœur Raugacia de l’enfant Jésus Koudinguissa, au nom de ses deux consœurs, avait prononcé le mot de remerciements, avant que sœur Marie Françoise Cornette n’exprimât la gratitude de toute leur congrégation à l’archevêque pour sa sollicitude paternelle, dans son mot de remerciements ayant précédé l’exécution de l’hymne de la congrégation des sœurs de la Sainte Famille d’Amiens.
Intervenant en dernier, Mgr Bienvenu Manamika Bafouakouahou avait remercié les parents des élues du jour d’avoir autorisé leurs filles à suivre le chemin de la vie religieuse et avait mis en garde les participants à la messe à ne pas succomber aux pièges des nouvelles idéologies.
Gislain Wilfrid BOUMBA
… Ils ont dit : …
Sœur Raugacia de l’enfant Jésus Koudinguissa: «C’est vrai que vingt-cinq ans de vie religieuse pèsent. Mais c’est le Seigneur qui a mené la barque. Moi, je n’ai été qu’un instrument entre ses mains. Je me suis laissée faire et il a fait son travail. C’est vrai que vingt-cinq ans de vie religieuse n’ont pas toujours été en rose. Il y a eu des hauts et des bas, mais le Seigneur était toujours là, pendant les moments où je me sentais épuisée, il était toujours là pour me soutenir et me faire marcher comme un enfant. C’est une surprise pour moi que le Pape François m’ait décerné un diplôme. Je ne m’y attendais pas. J’avais l’émotion, j’ai eu des larmes aux yeux. Pour moi, c’est une grande joie. Le secret de mes vingt-cinq ans de fidélité au Seigneur, ce n’est autre que la prière. La prière, la persévérance et cette confiance inébranlable en Dieu. A l’endroit des novices et de celles qui veulent s’engager dans la vie religieuse, je leur souhaite beaucoup de courage et de persévérance. Et c’est dans la persévérance qu’on peut aller de l’avant. Et beaucoup de patience et que la prière soit au centre de leurs vies.»
Sœur Mireille Lembonzolo: «J’ai émis mes vœux perpétuels. Une joie immense m’habite. Que le Seigneur me donne la force et le courage de continuer. A l’endroit des novices, je leur demande de persévérer.»
Sœur Agnès Malu: «Le Seigneur m’a appelée maintenant dans cette congrégation où j’ai fait mes vœux temporaires. C’est l’appel du Seigneur qui m’a poussée jusqu’à ce jour. J’ai retenu de l’homélie de l’archevêque d’avoir le courage de suivre le Christ et de lui réserver la première place dans nos vies, car, c’est lui le chemin, la vérité et la vie. C’est lui qui sait tout, qui connaît chacun par son nom et en qui nous devons mettre notre confiance. A l’égard des jeunes qui souhaitent comme nous s’engager dans la vie religieuse, je leur dirai, s’ils écoutent l’appel du Seigneur, qu’ils n’hésitent pas de ne pas répondre. Oui, il connaît chacun, chacune de nous par son nom. Qu’ils n’hésitent pas de ne pas répondre dans la paix et la sérénité.»
M. Jean Roger Koukouikila, membre de la famille de Sr Mireille Lembonzolo : « A l’occasion des vœux de ma sœur, la première personne à remercier, c’est le Seigneur. Je lui rends grâce pour tout ce qu’il a fait pour ma sœur, en même temps ma fille, parce que pour l’instant je suis là en tant que papa et frère. Je suis débordé de joie. Que la gloire soit rendue au Seigneur. Quelque chose m’a touché, c’est l’homélie de Mgr Manamika. Quand il a parlé de la famille, il a pris des exemples poignants qui militent pour l’extermination de la famille.»
Propos recueillis par
Jean Claude NKODIA de Radio Maria émettant de Kinshasa et Gislain Wilfrid BOUMBA.