La représentation du Fonds des nations unies pour la population (FNUAP) à Brazzaville, a servi de cadre vendredi 8 novembre 2024, à l’atelier de restitution de l’étude sur ‘’Les causes de la persistance des blocages à la mise en œuvre effective de l’égalité entre l’homme et la femme, y compris les dispositions légales/réglementaires discriminatoires à l’égard des femmes en République du Congo’’. La cérémonie était placée sous les auspices de Mme Antoinette Kebi, secrétaire exécutive du Conseil consultatif de la femme, en présence de Danièle Landry-Mugengana, représentante du FNUAP au Congo.

Antoinette Kebi a indiqué que le secrétariat exécutif permanent du Conseil consultatif de la femme (CCF) avait effectué, courant novembre-décembre 2021, avec l’appui technique et financier du FNUAP, une mission dans les départements du Kouilou, Pointe-Noire, Lékoumou, Niari, Bouenza, Pool, Plateaux, Cuvette, Cuvette-Ouest, Sangha. Dans le but de recueillir les avis des femmes sur les situations auxquelles elles sont confrontées au quotidien, notamment, celle de l’égalité avec l’homme. «Lors de nos échanges, la problématique de la persistance des blocages à la mise en œuvre effective de l’égalité entre l’homme et la femme, était récurrente, dans la quasi-totalité des localités visitées. Cependant, les conclusions issues de ces échanges ne suffisaient pas pour être intégrées dans la base de données des affaires à soumettre à l’assemblée générale du Conseil Consultatif de la femme, afin de formuler des avis au Président de la République et de faire des suggestions au Gouvernement. Ces avis et suggestions ont pour finalité d’améliorer la condition de la femme et de promouvoir son intégration au développement», a dit la présidente du CCF.
Danièle Landry-Mugengana a fait savoir que son agence s’est déployée techniquement et financièrement pour rendre visible cette mission, aux côtés des autres partenaires, tels le consultant, les superviseurs, les enquêteurs et les partenaires institutionnels. Leurs contributions étaient évidemment attendues, ceci pour enrichir le travail mené par l’équipe de recherche.
Les résultats de cette mission ont été rendus possibles grâce à l’expertise d’un consultant dirigée par Etanislas Ngodi au bout de six mois de recherche, d’analyse et de réflexion. Le but principal était d’identifier les causes en vue de répondre positivement aux objectifs de développement durable (ODD 5) d’ici 2030.

Pascal
BIOZI KIMINOU